De bonne heure et de bonne humeur, selon l’expression consacrée, nous sommes arrivés à l’aéroport Charles de Gaulle.
Les derniers mètres ont été laborieux, car nous n’étions pas les premiers. Certains voyageurs descendaient de voiture avant les terminaux pour continuer à pied, avec leurs valises.
Après une dizaine d’heures, le survol de la baie donnait un premier aperçu.
Premier contact avec le pain de sucre depuis les pistes de l’aéroport
Daphné nous a retrouvé à l’aéroport d’où nous sommes sortis très rapidement. Nous lui avons fait confiance pour trouver un taxi pour rejoindre l’hôtel. Le premier contact avec la manière de conduire était surprenant. La vue depuis la fenêtre de l’hôtel sur la plage de Copacabana montre l’éclairage de nuit. En effet, il n’est pas tard, mais le soleil s’est couché rapidement depuis l’atterrissage.
Après un rapide déballage des affaires et cadeaux pour Daphné, nous allons prendre un premier jus de fruit sur la plage, puis diner dans un restaurant. Ce sont les retrouvailles des deux sœurs.
Le lendemain matin, la vue est exceptionnelle ! Il est 6 heures en horaire local (+5 pour la France).
D’un côté, comme de l’autre.
Notez ! le temps s’écoule vite entre les deux côtés !
La circulation est autorisée sur les deux chaussées pour fluidifier le trafic en direction du centre-ville.
Cette circulation devient rapidement chargée, malgré les deux chaussées.
Un petit tour à pied sur la plage et son dallage si particulier !
Il n’y a pas grand monde dans l’eau qui est très calme.
Nous arrivons au bout de l’anse de plus de 4km (inutile de regarder l’heure de prise de vue des photos pour calculer combien de temps nous avons mis).
En continuant encore un peu plus loin la promenade, nous arrivons sur Ipanema.
La plage est encore plus belle que Copacabana, mais un peu plus exposée et le temps de plus en plus nuageux (c’est l’hiver).
Les montagnes autour de Rio et dans Rio arrêtent les nuages, dont ces Dois Irmãos.
Je vous laisse admirer la vue sur…l’ensemble de la baie ou ses détails typiquement brésiliens…
L’allure du pain de sucre est typique. Je n’ai pas compté le nombre de photos où on le voit.
De même, mais on le voit moins souvent, le Corcovado.
Notre premier contact avec l’agua de coco.
Nous avons rendez-vous avec Daphné en centre-ville, près de la station de métro Cardeal Arcoverde. Une brésilienne qui a vécu à Paris nous aborde pour avoir l’occasion de parler avec des français. Elle descend à la même station et nous guide vers la sortie.
Nous arrivons en avance. Un brésilien nous aborde pour nous inviter à ne pas rester sans bouger en attendant Daphné. La zone, dit-il en anglais, est dangereuse et nous faisons trop touristes pour ne pas risquer des problèmes. Pourtant, le métro était vraiment très sécurisant, malgré le peu de monde à l’heure où nous l’empruntons.
Notre premier contact avec un restaurant au kilo et son plateau de dessert
Nous allons prendre un açaï dans un autre restaurant puis parcourons le centre-ville de Rio, dont la cathédrale en style maya
Elle côtoie des bâtiments modernes de bureau (le siège du Total local : Petrobas)
Du bas de cette immeuble, nous ne voyons pas l’effet d’optique qui sera vu depuis le pain de sucre.
En revanche, le contraste des architectures est intéressant.
L’intérieur de la cathédrale est quasiment vide à l’exclusion de quelques touristes comme nous (ce ne sera bientôt plus le cas).
Le plafond est en forme de croix
Daphné nous pilote pour aller vers un quartier un peu chaud, voir le travail d’un passionné.
Tout l’escalier est recouvert de faïence.
Le long de la plage de Flamengo, nous nous arrêtons pour déguster notre première Agua de Coco.
La chute de l’appareil photo dans le sable ne sera pas complètement une catastrophe, mais pas loin.
Le soir, la circulation a repris dans les deux sens sur Copacabana.
Le lendemain, nous partons pour Foz do Iguazu après une escale à Curitiba. L’eau est très chargée en boues rouges car il a beaucoup plu dans les jours précédents notre arrivée.
Le soir, nous allons diner dans une excellente churascaria (le gaucho) située juste à côté de l’hôtel. On y retournera, au point de nous faire reconnaitre dans la rue lorsqu’un serveur nous croisera.
Au barrage d’Itaipu, l’eau est aussi rouge.
Le temps d’un bref voyage le long du barrage et de ses conduites d’eau, nous serons allés au Paraguay : en effet, le barrage est à cheval sur les deux pays qui s’en partagent les bienfaits.
Les conduites permettent de produire 14 000 MW, soit la deuxième puissance mondiale derrière les 22 000 MW du barrage des trois gorges, en Chine, mais la meilleure efficacité de 0,10km²/MW.
La retenue d’eau est une véritable mer.
Pour se disculper, les visiteurs de marque étaient invités à planter un arbre.
Après le barrage, nous allons vers le parc aux oiseaux.
On pourrait croire qu’il s’agir d’animaux empaillés, mais ce sont des vrais exemplaires de la faune locale.
Il n’y a pas que des oiseaux, mais là on ne les vois pas bouger.
Les fruits exotiques attirent les animaux.
Les colibris préfèrent ces fausses fleurs.
Il est difficile d’imaginer le spectacle des chutes d’Iguaçu (n’hésitez pas à les voir sur YouTube, directement).
Depuis le côté brésilien, on voit bien l’arc de cercle de la chute argentine.
La passerelle installée côté brésilien a mieux résisté à la montée des eaux du mois de juin.
Malgré la couleur de l’eau, l’écume est blanche.
Quelqu’un pour prendre une douche ?
Oui !
L’eau se volatilise.
La petite passerelle parait bien chétive.
Une vue panoramique depuis le côté brésilien.
Ils sont vraiment petits, ces bateaux ! Nous allons faire une « croisière » sur ce type de Zodiac et, accessoirement, prendre une vraie douche sous les chutes. Si vous faites cette expérience, prenez soin de prendre un change car on revient trempé et n’emportez pas de matériel craignant l’eau !
La faune locale n’est pas dérangée par les touristes, bien au contraire, elle récupère les traces de passage.
Du côté argentin, certaines passerelles ne sont pas prises d’assaut.
La forêt fuit de partout.
Des passages au-dessus de l’eau permettent d’aller d’un point de vue à l’autre.
L’eau est montée très haut au mois de juin, en emportant des passerelles. Elle est encore très haute, même si la végétation tente de reprendre le terrain conquis par l’eau.
La route qui mène au parc est remplie de panneaux annonciateurs de la faune locale.
De retour à Rio, nous emménageons dans l’hôtel situé juste en face de l’appartement de Daphné. La vue n’est pas directement excellente, mais d’un côté, on voit le Corcovado.
Et de l’autre, la plage de Copacabana n’est pas loin.
Depuis la fenêtre de l’hôtel, on ne voit pas le gardien qui est présent 24 heures sur 24.
Pour aller vers le Corcovado, nous prenons un taxi (les talents de Loïc dans les négociations pour monter à 5 passagers font merveille).
La personne au guichet pour prendre les billets pour monter au Corcovado tente d’arnaquer Daphné qui nous accompagne et parle parfaitement brésilien pour ne pas se faire avoir. La caissière fait mine de ne pas comprendre que Daphné attend sa monnaie.
En attendant, l’heure de retourner vers le train du Corcovado nous allons au jardin botanique.
Déjeuner dans le restaurant français du jardin qui est bondé. Une partie des clients fait la queue pour prendre des plats à emporter et une partie est servie à table par des serveurs qui ne réussissent pas à savoir qui vient de quelle filière.
Le Christ n’est pas loin.
Nous retournons vers le départ du petit train qui monte vers le sommet. Il est aussi possible de se faire véhiculer par des navette nettement moins touristiques.
Les vues sur la ville sont furtives.
Cela grimpe tellement que le photographe oublie de redresser.
Ou bien, il se fait surprendre par un poteau qui traverse le champs de l’image.
Ne nous laissons pas griser par la vitesse fulgurante de cette montée !
La brume de fin d’après-midi commence à monter.
De dos, il est déjà impressionnant.
La vue est imprenable sur Ipanema et le lagon.
Mais aussi vers le pain de sucre et, au loin, Niterói.
En assemblant quelques images, on peut faire un panorama (cliquez sur l’image pour voir en grand)
Il y a beaucoup de monde, mais en levant la tête, on n’est pas gêné pour prendre la photo.
La vue vers le centre-ville et le nord de Rio est également imprenable.
En zoomant un peu, on voit les téléphériques pour monter en haut du pain de sucre.
Non, le nom de ce stade n’a rien à voir avec une danse de l’été, c’est la fameux stade du Maracanã. Il a été rénové pour la coupe des confédérations qui a enflammé, mais pas comme le voulait les organisateurs et le gouvernement, la jeunesse brésilienne.
En diagonale, il est possible de la prendre plein cadre de près.
Les journées mondiales pour la jeunesse commencent à attirer du monde.
L’ombre du Corcovado commence à s’imprimer sur la mer en face de Copacabana.
Ce n’est pas un tableau impressionniste !
La nuit tombe rapidement.
La rue le long de Copacabana a été fermée. C’est juste le weekend et les cariocas en profitent pour ce balader. Nous en faisons de même.
Le fort de Copacabana, à l’extrémité de la plage, pouvait être visité, ce weekend-là
Il y a une belle vue sur l’anse (vous pouvez cliquer sur l’image pour la voir en plus grand).
Le coucher de soleil sur le pain de sucre peut être intéressant.
Dans l’autre direction, la vue est très belle également.
On y voit la proximité des favélas des immeubles de la plage.
La montée en téléphérique vers le pain de sucre laisse voir Praïa Vermelha
Déjà depuis la plate-forme intermédiaire, la vue vers le Corcovado n’est pas désagréable.
On y voit très bien, aussi, les favélas qui s’accrochent aux montagnes.
il est encore tôt et la brume du matin n’est pas levée sur le centre-ville.
Les avions passent très près le long de la montagne et tournent avant le pain de sucre pour atterrir à l’aéroport des vols domestiques Santos Dumont.
Ils tournent au-dessus de la plage de Botafogo
Au loin, l’aéroport et le pont Presidente Costa e Silva au dessus de la baie.
La plage de Flamengo
Encore un petit saut à l’aide du second tronçon du téléphérique.
Pendant la montée, on découvre une très belle vue vers Copacabana
Arrivés en haut, la vue est légèrement différente en direction des plages du sud.
La faune en haut du pain de sucre est à la fois en l’air…
mais aussi à terre
Depuis le haut du pain de sucre, on voit l’intention de l’architecte du bâtiment qui est proche de la cathédrale.
Au pied du pain de sucre, le quartier d’Urca est un quartier assez recherché.
Le restaurant (au kilo) du messe de l’école militaire est idéalement placé.
Après les zones touristiques classiques, nous avons fait une journée “église” vers le centre-ville.
Impossible de se souvenir de tous les noms de ces églises.
En face de la gare maritime, Ilha Fiscal est un musée d’art contemporain.
Pour faire une pause, le centre culturel français propose des expositions plutôt modernes.
Les façades colorées sont typiques des petites rues du centre-ville. Elles télescopent les immeubles modernes.
La lumière est désormais intéressante par rapport à certaines façades.
Nous avons visité avec un guide bénévole qui vraisemblablement avait participé aux manifestations, le bâtiment du parlement de l’état de Rio (pensez à vous promener avec au moins un photocopie d’une pièce d’identité pour rentrer dans des bâtiments officiels comme celui-ci).
La bibliothèque est réputée pour être une des meilleures de l’Amérique latine
En pleine polémique sur Prism, le message est clair
La place devant le musée des beaux arts était le point de convergence des manifestations. Il y reste des petits groupes.
Ce bâtiment est sur la même place que le théâtre municipal.
Certaines façades sont dénaturées par le manque d’entretien et la présence des climatiseurs.
Après deux heures de bus vers Angra dos Reis, nous longeons le petit port qui va nous mener vers Ilha Grande.
Ce n’est pas un musée, mais le bateau que nous avons emprunté pour traverser
Il rempli à ras bord de passagers et approvisionnements en tous genres, dont du poisson surgelé (nous nous sommes abstenus de manger du poisson pendant notre séjour sur l’ile).
Le soir, la nuit tombe vite (comme à Rio, car nous ne sommes pas très loin).
Le lendemain, nous embarquons sur un petit hors bord pour aller nous baigner dans plein de petites plages.
Le midi, nous nous arrêtons dans un restaurant où les téléphones sont suspendus pour éviter d’être mouillés (du moins, c’est mon explication).
Les plages sont plus ou moins peuplées de touristes.
L’ile est entourée de petits rochers habités essentiellement par les oiseaux.
Parfois les oiseaux sont un peu plus gros que d’habitude
Comme de très grosses tortues posées sur la plage, des rochers émergent.
De retour, nous avons une belle vue sur le pic de Papagaio (certains courageux y vont à pied pour avoir une superbe vue sur l’ile)
La nourriture est en préparation
Après un retour sur la terre ferme, nous partons de Paraty en bus qui emprunte des voies pas toujours carrossables.
Le voyage aller est récompensé par la plage. Nous avons juste un petit passage à traverser pour rejoindre un petite plage isolée
Ne cherchez pas ! Ce n’est pas l’un d’entre-nous et il n’y a pas de photos témoins qu’il est possible de manger un açaï dans un bus en folie, tout en se tenant d’une seule main.
La poussada (le nom local des hôtels ou auberges) où nous dormons est très agréable, quoique un peu loin du centre-ville.
Nous prenons notre petit déjeuner dans un cadre paradisiaque
Les rues de Paraty sont pavées et, parfois, inondées
Nous partons en Jeep pour une promenade vers différentes chutes d’eau où la baignade n’est pas toujours choisie.
Le concours du plus beau saut est ouvert ! Pour départager, j’ai aussi les vidéos.
Au cours de la promenade, nous visitons deux distilleries de Cachaça qui est un alcool de canne à sucre.
Cet endroit est sur surnommé le toboggan
Avec des touristes, on comprend pourquoi
Il est, parfois, possible de se prendre pour Indiana Jones
Notre chauffeur nous a déposé après cette journée de promenade.
La visite du centre-ville de Paraty s’effectue, au départ, sous un meilleur temps.
Regardez bien, il y a une branche en train de tomber !
Là, on la voit, peut-être mieux !
Pendant que nous nous promenions, la marée est montée et l’eau a envahi une partie de la ville.
Il aurait fallu visiter l’église à l’aller
L’eau provoque des mirages.
De retour à Rio, le musée d’art moderne est un bâtiment conçu par l’architecte Alfonso Reidy
Il est très moderne, jusque dans la forme de l’escalier qui permet d’accéder au premier étage.
Il a perdu dans un incendie une partie de sa collection ; de ce fait, il expose des expositions contemporaines temporaires.
Il expose également une collection particulière dont cette œuvre de l’artiste argentin León Ferrari, récemment disparu
L’ancien palais de la présidence de la république du Brésil (avant Brasilia) est, aujourd’hui, un musée.
La vue depuis le musée Chácara do Céu est très belle, à condition d’avoir un temps un peu meilleur que celui que nous avons eu.
Il faudra revenir pour faire ce panorama avec un meilleur temps (sans oublier de doubler en hauteur les images pour arriver à avoir le haut des tours)
Dans le même quartier, des façades colorées égaient le temps.
Les JMJ se déroulent sous un temps couvert
De très grosses vagues arrivent jusqu’au rivage
La mer est démontée : il est temps de rentrer vers la canicule parisienne.