Après une petite virée à Turin pour aller fêter l’anniversaire d’Alizé, nous sommes partis de Paris en direction de la Bretagne ; Sainte Anne d’Auray, précisément, dans le Morbihan, non loin de Vannes et, surtout, du golfe du Morbihan. Nous avons réservé une chambre pour plusieurs nuits à l’Aubergine.
Le Tour de France est dans la région et les chambres sont difficiles à trouver. Le soir de la demi-finale de la coupe du monde de football, nos voisins de la caravane célèbrent bruyamment la victoire de la France contre la Belgique.
Auray est à quelques kilomètres de Sainte d’Anne d’Auray, au fond d’un loch par lequel Benjamin Franklin a débarqué le 4 décembre 1776.
Depuis Sainte Anne d’Auray, nous allons jusqu’à Vannes pour découvrir de vieilles maisons, pas toujours restées très droites.
Nous allons aussi visiter Lorient et le très beau musée de la voile. Sur le parking, nous sommes accueillis par une très belle coque.
Nous arrivons à marée presque basse. Sur la rive opposée, les traces d’algues vertes sont très visibles.
Avant de visiter le musée, nous visitons l’ensemble de bunkers construits pendant la seconde guerre mondiale pour servir de base pour les sous-marins. Celui ci-dessous a été baptisé du nom d’un alsacien, l’ingénieur général STROSSKOPF, qui avait servi d’interprète et dont la mémoire a été réhabilitée car, sous l’apparence de collaboration avec les allemands, il avait fourni de précieuses informations aux résistants.
Le toit des bunkers est constitué d’une sorte de couloir servant à amortir les bombes qui pouvaient être lâchées.
Depuis le toit, la vue sur la baie de Lorient est très belle.
En revenant, nous finissons par trouver le très joli pont vers l’île de Saint-Cado.
Au Conquet, nous faisons un excellent repas dans la crêperie Louise de Bretagne.
La pointe Saint Mathieu n’est pas la plus à l’ouest de France continentale, mais pas loin.
Pour le tirage du feu d’artifice, nous sommes invités à prendre l’apéritif sur le superbe bateau de Manu et Isabelle, amarré au port du Moulin Blanc à Brest.
À la tombée de la nuit, nous sortons du port pour aller attendre le feu d’artifice en face du château, dans la baie de Brest.
Nous ne sommes pas les seuls à attendre puis regarder le feu d’artifice. Pour ma première fois en mer, je n’arrive pas vraiment à faire de belles photos, mais garde un très bon souvenir de l’ambiance.
Une fois le spectacle terminé, Manu laisse filer les autres bateaux, pressés de rentrer au port. La mer est presque à marée basse, mais avec un grand coefficient. Alors que les instruments indiquent encore une marge certaine, Manu ressent que le bateau est freiné. Il s’agit, sans doute, d’un peu de vase accumulée.
Le lendemain matin, nous partons de bonne heure pour éviter de nous retrouver à nouveau à proximité de la marée basse. Il n’y a pas beaucoup de vent, mais Manu finit par arrêter le moteur et sortir les voiles pour sortir de la baie de Brest. Malgré la température très basse, Dany est suffisamment courageuse pour se jeter à l’eau.
L’exemple étant montré, d’autres finissent également dans l’eau.
Le vent s’étant un peu levé, Manu réussi à régler ses voiles à l’optimum pour faire avancer rapidement le bateau qui gite légèrement.
En route pour le port, nous croisons l’Abeille Bourbon, le remorqueur habituellement amarré dans le port de Brest et prêt à aller porter secours à des navires en détresse. Dans la soirée, nous le reverrons rentrer en trainant un porte-conteneurs.
Le lendemain, nous allons visiter Océanopolis et commençons par deux séances de réalité virtuelle. Cet espace n’est pas seulement une série d’aquarium, mais certains sont très bien peuplés.
Le soir de la victoire de la France en finale de la coupe du monde de football, nous assistons au match dans l’enceinte fortifiée de Concarneau.
Après la fin du match, de nombreux supporters fêtent la victoire de différentes manières dont les sauts dans l’eau du port.
La petite ville de Locronan a gardé le charme d’antan.
Dans les environs de Locronan, sur le flan d’une petite colline, une petite chapelle domine toute une plaine.
À Douarnenez, nous arrivons à Port Rhu juste avant que la mer ne soit trop haute pour traverser à pied.
Quelques instants plus tard, il devient dangereux de traverser.
Nous traversons pour une première fois du sud au nord la Bretagne pour aller de Concarneau à Binic. Nos amis Josiane et Marcel y possède un appartement, en centre-ville. Ils viennent d’acheter une maison légèrement en dehors.
La plage de Binic n’est pas remplie de trop de monde.
Il n’y a pas beaucoup plus de monde à la pointe du raz.
Nous sommes là à la vraie pointe extrême ouest de la France continentale.
Au mépris du danger, je continue à travers les rochers.
Au cap Sizun, nous mesurons qu’il ne pleut vraiment pas en Bretagne, cet été.
Il paraît qu’au large de la pointe du Raz, certains passent à la voile pour rejoindre la Trinité sur Mer.
La baie de la Forêt Fouesnant témoigne de la présence des algues vertes.
Après le sommet du Danemark l’an dernier, nous ne sommes pas loin du sommet de la Bretagne.
Le temps est un peu plus nuageux. Il ne permet pas de voir la mer qui est pourtant très proche.
Mais elle est où ?
Perros-Guirec présente un meilleur temps.
La plage n’est pas trop bondée.
Heureusement, en prenant de la hauteur, la plage se dévoile un peu plus.
Et puis encore du beau temps en Bretagne dans les différentes plages de Perros-Guirec.
Après le voilier, le bateau à moteur pour aller voir les 7 îles (promis : on n’a pas pris de poissons, mais seulement des photos).
Là, c’était relativement plus facile de s’approcher !
Sur la façade de la capitainerie de Roscoff détaille en morse, la recette des galettes ; à moins que ce soit celle des crêpes.
Nous faisons plusieurs visites à Quimper. C’est la période du festival Cornouaille Kemper. Une installation plutôt inquiétante est proche de la sortie du parking.
L’une des deux rivières qui traverse la ville est beaucoup plus petite que l’autre : ici, il s’agit de la Steïr qui se jette dans l’Odet.
Nous assistons à des concerts de bagad dans les rues de cornemuses et autres instruments typiques.
La relève est là pour continuer à danser les danses traditionnelles…
et porter les tenues traditionnelles, également.
La très grande plage de Saint Michel en Grève est encore plus grande à marée basse.
Les tracteurs sont obligés de ramasser les algues vertes et des arrêtés municipaux interdisent la promenade sur les zones les plus dangereuses.
Pour les aspects technologiques, nous allons au musée des télécoms Pleumeur Bodou.
L’éclipse de lune n’est pas ce jour-là ! Dommage !
C’est plutôt ce temps-là pour finir les vacances :
En 3 semaines, nous avons fait près de 3500 km, dont les 500 derniers dans 2 voitures.