Six semaines en camping-car en Scandinavie (mi mai-fin juin 2023)

Jusqu’à récemment, il ne m’était pas possible de prendre un mois en demi de congés, mais, cette année, nous avons enfin pu partir pour un grand voyage en Scandinavie, 45 jours, précisément.

Notre itinéraire a été conçu à l’aide de différentes personnes dont Patrick qui était allé en moto jusqu’au cap Nord et qui m’avait partagé son trajet. Contrairement à lui, nous sommes passés en début par l’Allemagne, puis le Danemark, la Suède, la Finlande et la Norvège pour aller vers le Cap Nord.

Puis en redescendant par la Norvège, donc, dans le sens anti-horaire, pour retrouver, ensuite, la Suède, le Danemark et l’Allemagne.

Globalement, nous avons traversé les pays suivants :

France

Nous avons eu pour première inspiration, une visite sur le stand de Cap Latitude du salon des véhicules de loisirs du Bourget de l’an dernier, qui organise des voyages en camping-car, mais que nous avons préféré ne pas utiliser pour garder notre liberté d’improvisation. C’est, donc, en camping-car que nous sommes partis.
Notre choix de modèle s’est porté sur un Challenger S194 de gabarit relativement compact de 5,99m de long pour 2,1m de large et 2,75m de haut proposé par Hertz Trois Soleil et, en particulier, son agence de Strasbourg, précisément Europ Holidays à Ittenheim. Cette agence ne proposant pas de faire du gardiennage de notre véhicule pendant la location contrairement à ce qu’indique Hertz, je suis passé par le site Prend Ma Place qui propose de mettre en relation des particuliers pour des places de parking. Par rapport à notre voyage de test d’octobre 2022, le fait de passer par un loueur professionnel nous a imposé d’apporter ou d’acheter tout l’équipement habituel tels que la vaisselle et les produits de base d’un camping-car tels que le drap et la couette. De même, le modèle choisi pour la location est plutôt basique en dehors du capteur solaire.

Allemagne

Notre première escale s’effectue au Camping Sultmer Berg de Northeim après 4 heures de conduite sur les autoroutes allemandes. Les 170 cv du moteur permettent de tenir une vitesse de croisière de 130km/h, malgré une boîte manuelle à 6 vitesses dont la sixième est bien trop démultipliée dans les côtes.

Danemark

Nous prenons, ensuite la route en direction du nord de l’Allemagne en vue d’une traversée en ferry de Puttgarden (Allemagne) à Rodby (Danemark) en 45mn. Le fait d’avoir réservé des billets open, un peu plus chers, nous permet de rentrer sur le bateau dès notre présentation, avec 24 heures d’avance sur mon planning initial. Nous sommes, également, les premiers à sortir du bateau pour reprendre la route vers Malmö.

Entre le Danemark et la Suède, nous empruntons le tunnel-pont de l’Øresund (Øresundsbron, dans un mélange du suédois Öresundbron et du danois Øresundbroen comme le précise Wikipédia). Le péage peut être acheté en même temps que le billet de ferry. Comme on ne peut pas s’arrêter sur le pont pour prendre des photos, celle ci-dessous est prise en roulant, à travers le pare-brise ; d’où les traces.

Suède

Notre deuxième escale pour la nuit s’effectue à la marina de Malmö. Nous arrivons suffisamment tôt pour nous garer à un emplacement où il est encore possible de voir la mer. Cette aire de service pour les camping-car représente ce que nous apprécions le moins ; une rangée de véhicules à peu de distance les uns des autres, mais après plus de 4 heures de voyage, nous sommes contents de pouvoir aller nous dégourdir les pattes ; ce que ne pourra faire Drusilla, notre chatte, pendant tout le séjour en devant se contenter des 8m² du camping-car.

Au loin, nous pouvons voir LA tour spécifique de Malmö que nous nous promettons d’aller voir de plus près. Un groupe de personnes se sont baignées depuis le ponton et sont en train de se changer quand nous passons près d’elles.

Le lendemain, nous allons visiter le centre-ville de Malmö en trouvant une place de parking pas trop étroite. Au passage, nous utilisons l’application Easypark qui est également utilisable en France, pour payer le parcmètre (les 2,10m de largeur nous permettent de nous garer sur une place normale). Sur un autre emplacement, nous ne savons pas si nous avons le droit de nous garer près de la tour Torso qui est un immeuble d’habitation.

Notre itinéraire initial prévoyait de rejoindre rapidement Stockholm, mais nous avons de l’avance sur le planning et décidons, donc, de faire un détour par le sud de la Suède en direction de Simrisham. En chemin, nous visitons la ville de Ystad, bien connue des admirateurs de Kurt Wallander. Nous y retrouvons les miroirs qui permettent de voir qui vient de sonner à la porte, comme nous en avions vus au Danemark.

L’église Saint Nicolas (S:t Nicolai) de Simrisham remonte jusqu’au XIIème siècle.

Après une bonne centaine de kilomètres réalisés en un peu moins de 2 heures de conduite, notre 3ème escale s’effectue au Tobisviks Camping de Simrisham, immense camping en bord de mer, quasiment vide de visiteurs. Je reviendrais dessus, mais jusqu’à ce que l’on s’approche du 21 juin, nous n’avons jamais réservé de camping et pas eu de refus de rester en arrivant pour la nuit.

Le lendemain, nous prenons la route en direction de Kalmar pour un peu moins de 300 km à faire en un peu plus de 3 heures. Pour notre 4ème escale, nous nous arrêtons au Stensö Camping & Fritid AB de Kalmar qui est notre premier camping de la franchise First Camp sur laquelle nous avons plutôt de bons avis. En suivant les conseils de l’accueil du camping, nous longeons la mer pour aller jusqu’au chateau de Kalmar. Pour revenir au camping, nous demandons l’aide d’un taxi.

Le lendemain, nous faisons un détour par l’île d’Öland qui est relié au continent par un pont. Vu la taille de l’île (137km du nord au sud), nous nous dirigeons vers le sud qui est plus sauvage. Nous lisons dans les guides des explications sur la présence de nombreux moulins à vent : c’était un symbole de richesse que d’en posséder sur son terrain et nous en voyons jusqu’à 3 sur le même morceau de terrain.

À l’extrême sud de l’île, se situe un domaine royal désormais en libre accès, où de nombreux photographes sont présents avec des téléobjectifs très puissants et longues vues pour observer les oiseaux.

Nous utilisons, pour la première, mais pas la dernière fois, nos outils de traduction pour comprendre le menu proposé par le restaurant (le problème, dans cette application, est qu’une fois l’image traduite, le texte original n’est plus disponible pour commander) :

Ce sera du bœuf :

Et du saumon, dont nous allons faire une cure pendant tout le séjour :

Pour notre 5ème escale, le camping First Camp Kolmården-Norrköping est au fond d’une petite crique où se situe également un zoo ; ce qui attire les parents avec enfants. Nous y arrivons après un peu moins de 400 km pour 5 heures de conduite. Globalement, nous pouvons nous faire le reproche d’aller dans les campings sans utiliser toutes les propositions en dehors des sanitaires, de l’électricité et des zones de vidange et remplissage d’eau.

Pour notre 6ème escale et visiter Stockholm, nous choisissons le Klubbensborgs Camping que nous rallions en 140km et 1 heure et demi. Il s’agit d’un très petit camping, donc, pour lequel j’ai fait une réservation pour deux nuits par mail quelques jours avant d’arriver. Il offre l’avantage d’être à un quart d’heure à pied de l’arrêt du métro Mälarhöjden qui dessert le centre-ville en moins d’une demi-heure sur la ligne rouge (13). Les gestionnaires du camping sont très arrangeants car nous décidons de rester une nuit de plus sans que cela ne pose de soucis à cette période de l’année où les campeurs ne sont pas encore trop nombreux.

Nous invitons Alizé à venir nous retrouver le long du lac Mälar (Mälaren en suédois) où se situe le camping pour rentrer, ensuite, dans Stockholm en bénéficiant de ses conseils comme le fait de passer, simplement, les portillons du métro à l’aide de sa carte bancaire et d’être débité en fin de journée par la tarification la plus avantageuse, sans avoir à s’en préoccuper.

Alizé nous sert de guide pour faire une première découverte de la ville, à commencer par sa colocation sur Östermalm, mais aussi Gamla Stan (la vieille ville) sur Stadsholmen, l’île la plus centrale de Stockholm.

Le palais royal est situé dans Gamla Stan.

Les références au prix Nobel ne sont pas qu’à Stockholm, mais le musée du prix Nobel est également situé sur Gamla Stan.

Le lendemain, pendant qu’Alizé travaille, nous allons visiter le musée du Vasa.

Le Vasa est un navire qui a sombré dès son premier voyage, le 10 août 1628, après une navigation d’à peine un mille marin. Tombé dans l’oubli, le Vasa est localisé à la fin des années 1950 dans la vase d’un chenal du port de Stockholm. La coque, bien préservée, est renflouée le 24 avril 1961. Les restaurations de ce bateau resté sous l’eau pendant plus de 3 siècles ont été faites de manière parfaite ; du moins pour ce que l’on peut en juger actuellement. Le paradoxe est que s’il n’avait pas sombré, nous ne le connaitrions pas aujourd’hui. La question qui se pose maintenant est de savoir si nos descendants seront satisfaits des travaux de préservation entrepris ces derniers temps.

Nous donnons rendez-vous à Alizé, non loin de là où elle habite pour le déjeuner à Saluhall qui est un marché regroupant à la fois des commerces et des restaurants.

Dans l’après-midi, nous empruntons un bus rouge pour visiter rapidement la ville et nous retrouvons Alizé, sur Södermalm, en fin d’après-midi, au-dessus du Fotografiska Museum pour dîner avec Rasmus chez Hermans, restaurant végétarien en formule de buffet à volonté.

Le lendemain, nous utilisons l’application Linjekartor Stockholm pour visiter le métro de Stockholm dont certaines stations sont décorées, en commençant par T-Centralen.

Il nous faut pas loin des 90 minutes que permet notre billet pour passer en revue une douzaine de stations ; sachant que pour chacune d’entre elles, il nous faut parcourir les deux quais presque intégralement, voir commencer à emprunter des couloirs de correspondance et de sortie.

En fin d’après-midi, nous retournons sur Södermalm pour profiter de la vue sur Gamla Stan. Ceux qui fréquentent les magasins Ikéa retrouvent l’image qui les accueille.

Un peu plus loin :

Le lendemain, nous partons pour Uppsala qui n’est pas très loin de Stockholm (75 km en une heure). Avant de poser le camping-car dans le camping pour notre 7ème escale, nous essayons de nous garer près du centre-ville, mais nous n’avons pas encore les bons réflexes pour traduire les indications d’autorisation ou d’interdiction. Nous finissons par nous diriger vers le camping Fyrishov qui est, un peu, excentré et repartons à pied en longeant la rivière.

La cathédrale d’Uppsala est l’endroit où étaient couronnés les rois ou reines de Suède et où certains sont enterrés. La ressemblance avec Notre-Dame de Paris n’est pas fortuite car l’un de ses architectes y est venu travailler pendant plus de 10 ans avec ses ouvriers.

L’intérieur atteste que c’est l’une des deux plus grandes églises de Scandinavie.

Pour notre 8ème escale, nous reprenons la route vers le First Camp Sundsvall-Höga Kusten à un peu plus de 300 km en un peu plus de 3h, en continuant à longer la mer Baltique par un climat exceptionnellement ensoleillé pour cette période de l’année.

À Umeå, nous mesurons que la saison touristique n’est pas encore lancée. Le musée du ski est en travaux ; ce qui ne nous permet pas de le visiter.

Pour notre 9ème escale après 420 km en 5,5 h, le camping Skellefteå Swecamp & Stugby est si proche des pistes de ski que nous pouvons nous approcher des remontées mécaniques.

Il reste sur la piste quelques paquets de neige.

En continuant notre route vers le nord, Gammelstad est un village-église à côté de Luleå où nous nous arrêtons quelques instants. Le principe de ces villages est que des constructions ont été vendues aux personnes qui habitaient trop loin de l’église pour faire l’aller-retour en une seule journée, le jour de la messe.

Certaines maisons peuvent être visitées. L’hébergement est sommaire, mais le principal est là pour y passer une nuit.

Dans mon planning initial, j’avais prévu de passer par la Suède, puis la Norvège pour remonter jusqu’au Cap Nord, mais la proximité de Rovaniemi attire pour passer par la Finlande, puis, la Norvège. Bien que nous n’ayons pas retiré d’argent liquide dans notre passage au Danemark, puis en Suède, la perspective de retrouver la zone euro nous rassure. Nous faisons une brève halte dans le magasin Ikéa le plus septentrional, à proximité de la frontière avec la Finlande ; d’où les deux horloges pour tenir compte du décalage horaire entre les deux pays. Haparanda se situe en Suède quand Tornio est en Finlande.

Finlande

Notre 10ème escale nous mène au Ounaskoski Camping de Rovaniemi, le long de la rivière Kemijoki qui est nettement plus agréable que la première proposition de stationner sur une aire de station-service en face des attractions du père Noël. Nous avons parcouru un peu moins de 400 km en 4 heures et quart.

Nous sommes le 28 mai 2023 et la météo de Rovaniemi n’est pas des plus optimistes. Nous n’avons pas prévu de rester plusieurs jours, mais espérons que ce mauvais temps ne viendra pas aussi vers le nord de la Finlande et de la Norvège.

Le lendemain, nous allons visiter le musée du cercle polaire.

À quelques kilomètres près, nous avons atteint le cercle polaire qui est la limite théorique de la zone où le soleil ne se couche pas au moment du solstice d’été et ne se lève pas au solstice d’hiver.

Nous sommes entrés dans le pays Sami qui, comme de nombreuses tribus autochtones dans le monde, ont longtemps été discriminées avant de faire partie, depuis une trentaine d’année, des traditions à préserver.

Depuis quelques années et un marketing intensif, Rovaniemi passe pour être la ville du Père Noël. Les boutiques et autres attractions sont plutôt en sommeil à cette période de l’année. Le Père Noël est néanmoins présent qui demande 30 euros pour se faire prendre en photo.

Les panneaux de signalisation nous préviennent depuis longtemps, mais la première rencontre avec les rennes le long de la route provoque un attroupement.

Plus tard, cela deviendra tellement commun que nous ne les signalerons qu’à peine. Les différents panneaux distinguent des animaux de tailles très différentes, mais tout aussi dangereux pour la circulation.

Notre 11ème escale s’effectue au Inari Camping après avoir trouvé porte close sur notre premier choix après 320km parcourus en un peu moins de 4 heures. La porte n’est pas franchement beaucoup plus ouverte : un simple affichage indique les moyens de payer en incluant l’identifiant Swish ou un IBAN pour effectuer un virement. Au moins, nous nous garons et branchons le camping-car sur une prise électrique. Les routes finlandaises ne sont pas aussi rapides qu’en Suède ou en Norvège, notamment du fait d’une limitation à 80km/h imposée aux camping-cars. Nous pourrions être tentés de poursuivre car le soleil est encore haut dans le ciel, mais nous sommes désormais dans la zone où il ne se couchera pas. L’application Sun Tracker AR permet de suivre le soleil.

L’emplacement est tout à fait agréable, face au lac d’Inari.

Norvège

En passant la frontière norvégienne, nous arrivons à Karasjok où se situe le Samediggi, le parlement Saami (lapon) et ses paquets de neige.

Nous manquons de chance car, en ce 29 mai, lundi de Pentecôte, le parlement est fermé et ne peut, donc, pas se visiter.

Un musée en plein air à proximité du parlement Sámi nous permet de découvrir des traces du mode de vie sámi.

Notre 12ème escale s’effectue au Stabbursdalen Resort de Lakselv dont l’ouverture est encore en cours lors de notre passage. Nous y arrivons après un peu moins de 200 km parcourus en un peu plus de 2 heures. La proximité de la rivière attire les pêcheurs comme en de nombreux endroits.

Nous arrivons au bout du fjord de Porsanger qui donne sur la mer de Norvège. Wikipédia nous apprend qu’avec 123 kilomètres, c’est le quatrième plus long fjord du pays.

Nous poursuivons vers Honningsvåg, sur l’île de Magerøya qui est désormais une presqu’île depuis le rattachement par un tunnel sous la mer de Norvège ; faisant, ainsi, réellement du Cap Nord, l’un des points les plus septentrionaux de l’Europe continentale en excluant, par exemple, l’archipel russe de Nouvelle-Zemble ou le cap Nordkinn en Norvège qui n’est pas sur une île.

En allant déjeuner dans la boulangerie restaurant Honni Bakes, nous rencontrons plusieurs francophones installés là depuis plusieurs mois ou années. L’une d’entre eux qui accompagne des touristes pour des randonnées, nous déconseille, à cette période de l’année, de faire la randonnée vers Knivskjellodden, l’autre pointe nord de l’île : certains lacs ne sont pas encore suffisamment gelés pour pouvoir y marcher dessus, mais encore dissimulés par la végétation.

Nous visitons le petit musée sámi situé près du terminal maritime où accoste l’express côtier ou Hurtigruten.

Notre 13ème escale s’effectue au Nordkapp camping où la personne à l’accueil nous conseille d’aller rapidement au cap Nord avant la dégradation du temps. Nous avons parcourus 150km en 2 heures et quart, mais il ne reste plus grand chose pour arriver jusqu’au cap Nord (25 km en une demi-heure).

Pour différentes raisons, le Cap Nord (71° 10′ 21″ de latitude nord) n’est pas vraiment le plus le plus au nord, par rapport à la pointe de Knivskjellodden (71° 11′ 08″ nord) mais c’est là que viennent des touristes, depuis des siècles.

Depuis le Cap Nord, on aperçoit la pointe de Knivskjellodden qui est beaucoup plus difficilement accessible, surtout en cette saison.

Nous prenons le temps de prendre un apéritif au Champagne (il parait que c’est une tradition), puis de dîner avant de refaire une petite sortie.

En route vers Alta, nous croisons des lacs encore gelés partiellement.

Nous croisons également des tremplins de saut à ski, mais qui ne sont plus en activité à cette saison.

Nous nous arrêtons pour visiter le Alta Muséum qui possède une très belle vue sur le fjord. Le musée est installé à proximité de traces de gravures datant jusqu’au Ve millénaire av. J.-C..

Un sentier sur pilotis est installé pour protéger la nature et voir les gravures.

Pour notre 14ème escale, nous nous arrêtons au Alta Strand Camping après 220km réalisés en 2 heures et quart. Le lendemain, nous retournons vers le centre d’Alta pour aller visiter la Cathédrale des aurores boréales (Northern lights cathedral ou Nordlyskatedralen).

L’intérieur valant l’extérieur.

Vers Kvænangen, en route pour notre 15ème escale, au High-North Birtavarre Camp, nous passons par des cols à 3 ou 400 mètres d’altitude où la neige est loin d’avoir complètement fondue.

Nous passons par Målselvfossen pour découvrir les chutes de la rivière Målselva, mais l’attraction qui permet de voir les saumons sous l’eau est fermée, à cette période de l’année.

Nous modifions notre parcours pour passer plus au nord des îles Lofoten. Notre 16ème escale nous mène au camping Norwegian Wild de Vangsvik sur l’île de Senja après plus de 300 km parcourus en 4 heures et demi. En théorie, le vendredi soir, le restaurant du camping est censé être ouvert jusqu’à 20 heures. Après discussion, nous finissons par dîner d’une excellente soupe de poissons aux pêches… à 17h30.

Le phare fait partie des logements louables du camping, tout comme les tentes au toit en plexiglass qui permettent de voir les aurores boréales depuis son lit, mais plutôt en hiver, du fait de la trop grande luminosité en été.

L’eau autour de l’île est d’une transparence qui rappellerait les îles des tropiques ; température de l’eau mise à part.

Nous prenons le ferry de Gryllefjord à Andenes sur les îles Vesterålen, au nord des îles Lofoten. En discutant avec le propriétaire du restaurant Skreien Spiseri, il s’avère impossible de réserver à l’avance notre passage en ferry. Notre 17ème escale s’effectue au Midnattsol camping de Bleik à proximité d’une plage de sable blanc. Nous avons parcourus 120km en 3 heures (en incluant l’attente du ferry et 1 heure 40 de traversée). Le gestionnaire du camping est, semble-t-il, habitué à voir arriver les camping-cars qui sortent du ferry, bien après ses horaires de service.

Notre 18ème escale s’effectue au Sortland Camping Og Motell que nous atteignons après 100km en une heure et demi. Nous regrettons de ne pas avoir réservé plus tôt la visite de la ferme aquacole de Blokken qui fournit les magasins Picard de France en poissons surgelés. À Kabelvåg, nous visitons un musée en plein air qui retrace la vie des pêcheurs du siècle dernier.

Nous nous arrêtons pour visiter Henningsvaer et, en particulier, son terrain de football qui, pour un très petit club, doit avoir une notoriété mondiale.

Il s’agit d’un stade en pelouse synthétique niché à l’extrémité de l’île d’Hellandsoya et coincé au milieu de séchoirs à morue.

Là encore, nous allons manger vers 17h pour profiter d’un très bon repas dans le restaurant Fiskekrogen.

Pour notre 19ème escale, nous allons ensuite au camping Bobilcamping As à Lyngvær que nous atteignons après 150km en 2 heures et quart.

Le lendemain, nous visitons le Lofotr Viking Museum à Bøstad.

Notre 20ème escale sur la plage de Uttakleiv à Leknes se mérite : elle nécessite de quitter la route principale, prendre un chemin de terre puis emprunter un tunnel à une seule voie qui traverse la montagne. Nous arrivons après 60km parcourus en une heure. Dans le mode scandinave où personne ne cherche à tricher, nous allons payer notre séjour à un automate, puis nous nous installons sur un emplacement sans électricité, mais face à la mer et sa plage de sable blanc.

Les moutons qui paissent ne se distinguent pas des rochers.

Hamnøy comme Reine sont principalement composés de petites maisons sur pilotis qui sont louées aux touristes. Nous allons acheter du poisson chez Anitas Sjomat, mais refusons de gouter ne serait-ce qu’un morceau de baleine qui est en vente libre dans ce magasin-restaurant comme dans de nombreux autres endroits de Norvège.

Pour la visite du Norwegian Fishing Village Museum de Å, nous bénéficions d’un guide individuel. J’en profite pour demander la prononciation de Å qui est proche du o français. Au passage, j’apprends qu’il ne s’agit pas, pour les norvégiens, d’une lettre accentuée, mais de la dernière lettre de l’alphabet norvégien (dans des notices de campings, on verra mentionner From A to Z en anglais quand il sera indiqué Fra A til Å en norvégien). Dans la morue, tout est bon, comme dans le cochon. L’huile, plus ou moins filtrée, peut servir pour imperméabiliser les coques de bateaux, peindre les façades de maisons ou être bue.

Nous atteignons au bout de 60km en une heure notre 21ème escale au camping de Moskenes qui est très proche de l’embarcadère du ferry pour Bodø qui permet de quitter les îles Lofoten et de rallier le continent. Le propriétaire du camping nous trouve une place qui est la dernière possible du camping. Nous avons une vue sur l’emplacement pour les tentes qui est, par endroit, un peu spongieux.

À quelques kilomètres de Bodø, le fjord Skjerstad est un fjord de 40 km de long relié au fjord Saltfjorden par l’étroit détroit de Saltstraumen. Nous l’atteignons après 130 km en 4 heures.

Le concept de maëlstrom serait d’origine du phénomène qui se manifeste lors de l’étal des marées, lorsque les fjords commencent à se remplir ou se vider.

Après avoir fait notre 22ème escale au Camping Saltstraumen, nous retournons voir, environ 12 heures plus tard, le phénomène, à la lumière du matin.

Le glacier Svartisen arrive jusqu’au niveau de la mer dans la Holandsfjord.

Nous arrivons pour emprunter un ferry au moment de l’embarquement. Le personnel organise la queue puis le ferry part pour une traversée qui doit durer moins d’une demi-heure. Nous attendrons tout l’après-midi, sans information sur l’absence de nouvelles rotations. Nous finissons par embarquer et arrivons sur l’île que nous traversons en convoi jusqu’à un nouveau ferry qui nous dépose sur le continent après avoir repassé le cercle polaire.

Comme nous ne sommes pas sortis du ferry parmi les premiers, lorsque nous croisons des aires sur lesquelles nous pourrions passer la nuit, celles-ci sont prises d’assaut. Nous enchaînons donc jusqu’à Mo i Rana Camping où nous arrivons vers minuit après un peu moins de 300 km parcourus en un peu moins de 6 heures pour notre 23ème escale. Le jour est encore visible pour une des dernières nuits de notre voyage.

Le lendemain, peu de kilomètres après Mosjøen, nous nous arrêtons à Laksforsen pour déjeuner au-dessus de la très belle chute d’eau de la rivière Vefsna, réputée pleine de saumons.

Après un peu plus de 300 km réalisés en plus de 4 heures et demi, nous nous arrêtons pour notre 24ème escale de nuit au camping Strindmoen Gård og Camping de Snåsa. C’est notre première nuit avec le soleil couché pendant quelques heures depuis 14 jours.

Le lendemain, nous rejoignons la ville de Trondheim pour notre 25ème escale après 180 km parcourus en un peu moins de 3 heures. Nous arrivons en plein festival de rock et le parking pour camping-car en centre-ville est plein à craquer. Il est juste à côté de l’endroit où a lieu le festival dont on entend le son du concert en cours. Nous allons un peu plus loin sur une autre aire de service beaucoup plus calme et revenons à pied dans le centre-ville.

En chemin, comme très souvent chaque week-end, nous croisons de vieilles voitures américaines parfaitement entretenues dont les jeunes scandinaves sont friands.

Trondheim est la ville où se situe le seul ascenseur à bicyclettes au monde, malheureusement en travaux, ce jour-là.

Le Gamle Bybro ou vieux pont fait partie des curiosités à voir à Trondheim.

La cathédrale Nidaros de Trondheim avait la réputation d’être très sombre, mais elle est est magnifiquement éclairée.

Nous nous arrêtons au restaurant den Gode Nabo pour boire une bière de la micro-brasserie Monkey Brew juste à côté de l’ancien pont sur une barge amarrée. L’accès est plutôt confidentiel car il faut emprunter un petit escalier bien caché au bout du pont.

Nous allons dîner, ensuite, dans la salle de concert-café-librairie Antikvariatet où un concert se prépare pour le soir (les livres sont à vendre).

Pour notre 26ème escale de nuit, nous nous arrêtons à proximité de la route de l’Atlantique, au camping Lysø Camping à Averøy que nous atteignons après 220km en 3 heures et quart.

La route passe d’île en île par des ponts dont le plus célèbre, Storseisundet, a été utilisé dans des publicités et films.

Si la route de l’Atlantique est l’une des plus visitée de Norvège, la route des Trolls (Trollstigen, littéralement, l’échelle du Troll) l’est également. Plutôt que de nous poser dans le camping, nous poursuivons la route en sa direction, puis l’empruntons sans avoir trop peur de ses 11 virages en épingle à cheveux et de l’arrosage du camping-car en passant sous la chute d’eau de Stigfossen de la rivière Istra.

Nous sommes prévenus : il y a un risque de traversées de trolls qu’il ne faut surtout pas contrarier.

Avant de tomber sur 320 mètres, la rivière Istra est plutôt calme et l’eau très transparente.

Le bâtiment d’accueil des touristes est en travaux suite à une avalanche du printemps 2023.

Des passerelles permettent d’avoir une vue imprenable sur les chutes.

Nous allons nous poser pour notre 27ème escale de nuit au camping Mjelva d’Åndalsnes qui est très bien situé pour profiter des montagnes qui l’entourent. Nous avons parcouru 130 km en 2 heures et quart.

Après Trollstigen (échelle du Troll), nous nous arrêtons pour contempler Trollveggen (le mur du troll).

Cette face verticale est d’une telle complexité qu’il a fallut attendre les années soixante pour qu’elle soit vaincue. Lors de la mise en place d’échelle de cotation en escalade, cette face a été considérée comme ayant le plus haut niveau de difficulté possible. Les adeptes du base-jump l’ont utilisé jusqu’à son interdiction, suite à plusieurs accidents.

Nous poursuivons notre route vers le sud en rejoignant pour notre 28ème escale le PlusCamp Rustberg Camping à Øyer après plus de 200 km en 3 heures et quart.

Après la station de ski de Dombås et avoir décidé d’emprunter la rive ouest du fjord Jemnefjorden plutôt que de poursuivre sur l’E6, nous faisons un bref arrêt au musée norvégien de la route à Fåberg, dans les environs de Lillehammer. Nous essayons de payer le parking, mais notre plaque d’immatriculation étrangère n’est pas reconnue par l’automate. Au guichet du musée, on nous indique que les plaques étrangères ne sont pas reconnues et qu’il ne faut pas s’en inquiéter.

Le parc olympique de Lillehammer domine la ville au pied du tremplin de saut à ski.

Le tremplin est équipé de gazon synthétique et naturel de manière à pouvoir être utilisé toute l’année. Un groupe de 6 sportifs enchaîne les sauts et utilise un télésiège dont l’usage leur est réservé.

À différents endroits, nous croisons des panneaux qui indiquent la possibilité de traversées de skieurs. Parfois, nous en croiserons sur les pistes cyclables équipés de skis à roulettes.

Nous nous arrêtons pour notre 29ème escale au Lillehammer Turistsenter de Lillehammer après 20 km parcourus en 20 minutes et repartons le lendemain vers le sud après une brève visite du centre-ville de Lillehammer.

Pour notre 30ème escale, le camping Ramton de Nærsnes possède 250 emplacements saisonniers fixes et quelques places pour des touristes de passage comme nous. Nous y arrivons après 240 km parcourus en 4 heures. Nous mesurons bien la passion des scandinaves pour les activités de plein air et le camping en particulier, dès que le soleil est présent.

L’église de Kongsberg est entièrement décorée en bois y compris les colonnes qui sont peintes pour ressembler à du marbre.

Kongsberg est la ville où sont fabriquées les pièces de monnaie norvégiennes. Un triple musée est consacré à l’extraction des mines d’argent, à la fabrication des pièces et médailles et aux sports d’hivers.

Une collection des médailles des jeux olympiques de Lillehammer est présentée.

Le Max Camping de Kongsberg est en pleine nature et sans personnel d’accueil. Nous y arrivons pour notre 31ème escale après 150 km parcourus en 2 heures et quart. Nous nous installons et téléphonons au numéro indiqué à l’entrée. Le propriétaire nous rassure qu’il passera en fin d’après-midi.

À la différence du tremplin de Lillehammer, Holmenkollbakken, celui d’Oslo, n’est pas en activité pour des sauts, mais une tyrolienne est installée qui suit la pente.

La vue depuis le sommet du tremplin permet de saisir une partie de la ville d’Oslo. Après avoir visité ce quartier, nous nous rendons vers le quartier de Skøyen où nous avons réservé un appartement pour deux nuits. Nous y arrivons pour notre 32ème escale après 100 km parcourus en une heure et quart.

En empruntant un tramway, nous nous rendons vers le centre-ville d’Oslo. Si le prix Nobel est essentiellement un prix suédois, le prix Nobel de la paix possède son musée à Oslo en Norvège. Jusqu’en 1905, les deux royaumes ne faisaient qu’un. Lors de la séparation, il fut décidé de cette répartition.

La salle de la mairie d’Oslo est le lieu où le prix Nobel de la paix est annoncé.

L’opéra d’Oslo ainsi que le musée Munch ont été construit dans le quartier de Bjørvika, une ancienne zone industrielle proche du centre-ville d’Oslo réhabilité depuis le début des années 2000. Il veut ressembler à un iceberg selon le cabinet d’architecture Snøhetta qui l’a conçu.

Une sculpture baigne dans la baie à proximité.

À proximité du théâtre national, nous empruntons un bus rouge en fin d’après-midi pour faire un tour rapide des principaux lieux touristiques.

Le lendemain matin, la pluie nous accompagne pour traverser le parc de Vigeland nommé en hommage au sculpteur Gustav Vigeland et aux 200 sculptures qu’il héberge.

Après un léger déjeuné au restaurant de l’opéra, nous suivons une visite guidée qui nous donne envie d’assister à la représentation du soir.

L’opéra que nous allons voir est le Così fan tutte de Mozart, dans une mise en scène particulièrement ingénieuse de Katrine Wiedemann et sous la direction musicale de Tobias Ringborg : « Alfonso travaille chez IKEA. Après de nombreuses années de travail, il en a assez de voir de jeunes couples se promener avec les sacs jaunes et bleus familiers, le bonheur dans les yeux et tenant la main de leur futur ex. Alors, il décide de défier deux d’entre eux… ».

Au moment du salut final, la scène sera un peu plus explicite.

Plutôt que de visiter le musée Munch, nous allons sur son toit pour prendre en verre pendant que des alpinistes nettoient sa façade.

Bizarrement, je n’ai pas l’autorisation d’acheter ce body pour mon petit-fils. La peur de cauchemars ?

En attendant la représentation, nous nous promenons dans le quartier et découvrons la bibliothèque Deichman Bjørvika.

Une idée à reprendre pour garer les poussettes des parents à proximité de la littérature pour enfants.

Le vestiaire de l’opéra est particulièrement surprenant pour les latins que nous sommes.

Suède

Pour notre 33ème escale, nous roulons les 300 km en 3 heures jusqu’à Göteborg en Suède pour attraper Alizé à la gare et garer notre camping-car au camping Lisebergsbyn qui est proche du centre-ville et non pas celui proche de la plage. Une fois la tente plantée non loin de notre emplacement, nous empruntons le tramway pour rejoindre le centre-ville.

Nous nous promenons dans la ville, puis nous arrêtons au café de la roseraie à proximité de la maison d’Alfie Atkins (en suédois, Alfons Åberg) et allons visiter le jardin horticole (Tradgardsforeningen).

Nous voulons rester une nuit de plus au camping mais il est complet (nous sommes le 21 juin et les scandinaves commencent à être en congés pour Midsummar). Par conséquent, nous quittons Göteborg en direction du sud et à la recherche d’un point de chute pour notre 34ème escale. Nous finissons par trouver un petit emplacement coincé entre deux camping-cars sur la marina de Lerkils après 30km parcourus en une demi-heure.

Au moins, nous avons une vue sur la mer.

Après discussions avec Alizé et nos expériences de campings complets, nous choisissons de réserver nos prochains campings. C’est ainsi que je réserve pour notre 35ème escale au First Camp Sjöstugan à Älmhult afin d’aller visiter le musée Ikéa. C’est, en effet, là que le premier magasin de la marque a été créé. Nous y arrivons après un peu plus de 200 km parcourus en un peu plus de 2 heures.

Malheureusement, nous sommes le vendredi qui précède la fête de Midsummer et c’est un jour férié en Suède, donc, le musée est fermé.

À défaut, nous pouvons voir les habitudes des suédois qui se baignent, se promènent en bateau avec leur bébé ou préparent leurs couronnes de fleurs.

Notre 36ème escale nous conduit au camping Nordic Camping Råå Vallar de la franchise First Camp, à proximité d’Helsinborg à 120 km en un peu moins d’une heure et demi. Cela nous permet de sortir et rentrer du camping en étant assuré de retrouver notre emplacement. Nous allons, donc, fêter Midsummer au parc du musée en plein air Fredriksdal.

Nous croisons beaucoup de gens avec leur couronne de fleurs sur la tête.

Nous allons nous promener le long de la plage d’Helsinborg d’où nous voyons clairement les côtes danoises distantes de 4 km à 6 km.

L’air est à 18° C quand l’eau est à 20° C. Cela n’empêche pas grand monde de s’exposer au soleil et de piquer des têtes dans l’eau.

Au bout de la plage, le sauna est sur pilotis ; ce qui permet de plonger directement dans la mer.

La mairie d’Helsinborg date de la fin du XIXème siècle.

Près du camping, la marina de Råå est très sympathique.

Le bâtiment de l’équivalent de notre SNSM est bien décoré.

Danemark

Au moment de quitter Helsinborg et la Suède, le GPS me dirige vers le terminal maritime pour prendre le ferry vers le Danemark. Nous rebroussons chemin et passons par le tunnel-pont de l’Øresund jusqu’au terminal de ferry de Rodby vers l’Allemagne.

Allemagne

Nous continuons vers le sud pour nous arrêter, pour notre 37ème escale, à Bad Fallingbostel après une étape de 500 km en 5 heures et quart. Le camping Böhmeschlucht est loin d’être rempli. Nous dînons sur la terrasse du restaurant du camping.

Encore une longue étape de 500 km en 5 heures pour arriver pour notre 38ème escale près de Francfort-sur-le-Main au camping Mainkur. Nous n’avions pas réservé, mais il reste quelques places.

France

Pour notre 39ème escale, nous arrivons au camping municipal d’Haguenau en France après 250 km parcourus en deux heures et demi, nous sortons nos dernières bouteilles qui ont fait tout le voyage.

Au moment de rendre le camping car, nous avons parcourus environ 9000 km en 154 heures de conduite, soit une moyenne de l’ordre de 60km/h. Notre camping-car a consommé 8,4 litres aux 100 km de moyenne.

Nous avons découvert des paysages, faunes et flores très différents de ceux que nous croisons habituellement, sans évoquer le soleil qui ne s’est pas couché pendant plusieurs jours. Nous avons désormais hâte d’y retourner en hiver.

Courtes vacances à Berlin

Les vacances sont terminées. Un petit billet pour ne pas oublier. Beaucoup de visites de musées.

1er jour (jeudi)

Nouvelle synagogue

Alexander plaz

Hackesche Höfe

Monbijou park

2ieme jour (vendredi)

Bode-muséum

Berliner dom

3ieme jour (samedi)

Pergamonmuséum

Balade en vélo

  • Reichstag
  • Porte de Brandebourg
  • Unter den linden

4ieme jour (dimanche)

Alte Nationalgalerie

Balade en vélo

  • Porte de Brandebourg
  • Unter den linden
  • Charlottenbourg

5ieme jour (lundi)

Monument des victimes juives

Check Point Charlie

Deutsches historisches muséum

6ieme (mardi)

1er essai pour voir le Bauhaus Muséum (fermé le mardi)

Neue nationalgalerie

Gemäldegalerie

Ballade sur Kurfürstendam

7ieme jour (mercredi)

Bauhaus muséum

Film and fernsehen muséum

8ieme (jeudi)

Altes Muséum

9ième (vendredi)

Neues Muséum

10ième (Samedi)

Promenade à pied

  • Unter den Linden
  • Französische Cathedral