Over the Moon

Ce qui se passe à 2000 mètres reste à 2000 mètres. Je connais cette position, mais voudrais partager quelques pensées sur l’expérience « Over the Moon » de la Plagne.

L’an dernier, un appel d’annulation dans l’après midi nous avait profondément déçu. La météo n’était pas très bonne et l’organisation de la station ne souhait pas prendre le risque de nous laisser coincés en altitude. Aussi ai-je tenté, cette année à nouveau, l’expérience d’aller passer la nuit à plus de 2000 m d’altitude dans une dameuse aménagée comme une sorte de camping car.

Cette année, en m’y prenant de bonne heure (dès l’ouverture des réservation, mi-octobre), j’ai réservé sur le site de la Plagne pour la nuit de mon anniversaire ; ce qui rend l’expérience encore plus excitante.

Nous avons rendez-vous à 19h30 après avoir garé la voiture au parking de Plagne Bellecôte et suivi un jeu de piste pour arriver au pied des œufs de la Roche de Mio. Une dameuse doit nous monter en altitude.

Le pilote de la dameuse doit travailler en passant sur quelques pistes ; ce qui prolonge l’expérience, pour notre plus grand plaisir. Il travaille depuis la fermeture des pistes vers 17h et jusqu’à 2h du matin. Nous empruntons la piste de l’Arpette près de Belle Plagne qui est très raide et que certaines dameuses équipées de treuil viendront travailler plus tard. La neige est comme une neige de printemps et la dameuse ne grimpe la pente qu’avec difficultés.

Nous arrivons au sommet où nous découvrons une construction en dur. Les toilettes et la salle de bain sont bien chauffées avec un thermostat réglé bien au-delà de 20°C. Elles sont à côté des toilettes publiques et nous sont réservées.

Notre dameuse pour la nuit est transformée comme une sorte de camping car mais uniquement composée d’une chambre équipée d’un grand écran multimédia et de fenêtres qui donnent sur les pistes en direction du Mont Blanc. Le temps n’est pas parfait, mais suffisant pour nous situer par rapport à Arc 1800 où nous habitons une bonne partie de l’année.

Notre conducteur nous explique rapidement les différents aliments que nous allons pouvoir déguster. Il nous laisse dans la montagne avec un talkie-walkie pour joindre éventuellement les secours en cas de problème. Nous profitons du coucher de soleil en pleine nature et restons seuls à plus de 2300m d’altitude. Plus exactement, la luminosité reste encore bonne malgré le temps couvert.

Après nous être installés, nous allons passer quelques instants dans la baignoire balnéo dont la fenêtre commence à voir le jour. Une bonne partie de la saison, la neige montait beaucoup plus haut.

Nous ressortons en peignoir pour regagner la dameuse. Nous n’avons que quelques mètres à faire et n’hésitons pas à les faire en chaussons et sans rien sous nos peignoirs. Le risque de se retrouver face-à-face avec un voisin est très limité.

Le toit vitré de la « chambre » est partiellement recouvert de neige et de glace.

Nous prenons un apéritif et dînons en profitant du spectacle par les grandes fenêtres qui donnent sur les pistes.

La TV n’est pas des plus simples mais elle fonctionne à peu près comme l’une des nôtres, notamment, en passant par un Wi-Fi assez correct. Nous passons une bonne soirée devant la TV.

Après une très courte nuit, nous assistons au lever de soleil sur le Mont Blanc dans une silence presque complet. À cette période de l’année et après le changement d’heure, le soleil se lève vers 6h.

Nous sortons pour faire quelques photos et s’imprégner du panorama qui change à chaque minute.

Les pistes sont lisses comme de la moquette et personne n’est encore venu laisser sa trace.

Nous avons la chance que les nuages restent collés dans la vallée et le Mont Blanc émerge des nuages.

Comme à différents endroits sur Paradiski, une caméra est installée qui permet de se prendre en photo à l’aide du badge du forfait et de récupérer la photo sur Yuge.

Après avoir pris un petit déjeuner, notre chauffeur qui a commencé sa journée vers 2h du matin, nous attend pour nous redescendre à Plagne Bellecôte. En descente, c’est encore plus impressionnant.

Nous arrivons vers 8h et les cafés sont encore fermés et redescendons vers Bourg Saint Maurice pour aller déjeuner à nouveau. Notre chauffeur repart pour continuer son travail sur les pistes.

Six semaines en camping-car en Scandinavie (mi mai-fin juin 2023)

Jusqu’à récemment, il ne m’était pas possible de prendre un mois en demi de congés, mais, cette année, nous avons enfin pu partir pour un grand voyage en Scandinavie, 45 jours, précisément.

Notre itinéraire a été conçu à l’aide de différentes personnes dont Patrick qui était allé en moto jusqu’au cap Nord et qui m’avait partagé son trajet. Contrairement à lui, nous sommes passés en début par l’Allemagne, puis le Danemark, la Suède, la Finlande et la Norvège pour aller vers le Cap Nord.

Puis en redescendant par la Norvège, donc, dans le sens anti-horaire, pour retrouver, ensuite, la Suède, le Danemark et l’Allemagne.

Globalement, nous avons traversé les pays suivants :

France

Nous avons eu pour première inspiration, une visite sur le stand de Cap Latitude du salon des véhicules de loisirs du Bourget de l’an dernier, qui organise des voyages en camping-car, mais que nous avons préféré ne pas utiliser pour garder notre liberté d’improvisation. C’est, donc, en camping-car que nous sommes partis.
Notre choix de modèle s’est porté sur un Challenger S194 de gabarit relativement compact de 5,99m de long pour 2,1m de large et 2,75m de haut proposé par Hertz Trois Soleil et, en particulier, son agence de Strasbourg, précisément Europ Holidays à Ittenheim. Cette agence ne proposant pas de faire du gardiennage de notre véhicule pendant la location contrairement à ce qu’indique Hertz, je suis passé par le site Prend Ma Place qui propose de mettre en relation des particuliers pour des places de parking. Par rapport à notre voyage de test d’octobre 2022, le fait de passer par un loueur professionnel nous a imposé d’apporter ou d’acheter tout l’équipement habituel tels que la vaisselle et les produits de base d’un camping-car tels que le drap et la couette. De même, le modèle choisi pour la location est plutôt basique en dehors du capteur solaire.

Allemagne

Notre première escale s’effectue au Camping Sultmer Berg de Northeim après 4 heures de conduite sur les autoroutes allemandes. Les 170 cv du moteur permettent de tenir une vitesse de croisière de 130km/h, malgré une boîte manuelle à 6 vitesses dont la sixième est bien trop démultipliée dans les côtes.

Danemark

Nous prenons, ensuite la route en direction du nord de l’Allemagne en vue d’une traversée en ferry de Puttgarden (Allemagne) à Rodby (Danemark) en 45mn. Le fait d’avoir réservé des billets open, un peu plus chers, nous permet de rentrer sur le bateau dès notre présentation, avec 24 heures d’avance sur mon planning initial. Nous sommes, également, les premiers à sortir du bateau pour reprendre la route vers Malmö.

Entre le Danemark et la Suède, nous empruntons le tunnel-pont de l’Øresund (Øresundsbron, dans un mélange du suédois Öresundbron et du danois Øresundbroen comme le précise Wikipédia). Le péage peut être acheté en même temps que le billet de ferry. Comme on ne peut pas s’arrêter sur le pont pour prendre des photos, celle ci-dessous est prise en roulant, à travers le pare-brise ; d’où les traces.

Suède

Notre deuxième escale pour la nuit s’effectue à la marina de Malmö. Nous arrivons suffisamment tôt pour nous garer à un emplacement où il est encore possible de voir la mer. Cette aire de service pour les camping-car représente ce que nous apprécions le moins ; une rangée de véhicules à peu de distance les uns des autres, mais après plus de 4 heures de voyage, nous sommes contents de pouvoir aller nous dégourdir les pattes ; ce que ne pourra faire Drusilla, notre chatte, pendant tout le séjour en devant se contenter des 8m² du camping-car.

Au loin, nous pouvons voir LA tour spécifique de Malmö que nous nous promettons d’aller voir de plus près. Un groupe de personnes se sont baignées depuis le ponton et sont en train de se changer quand nous passons près d’elles.

Le lendemain, nous allons visiter le centre-ville de Malmö en trouvant une place de parking pas trop étroite. Au passage, nous utilisons l’application Easypark qui est également utilisable en France, pour payer le parcmètre (les 2,10m de largeur nous permettent de nous garer sur une place normale). Sur un autre emplacement, nous ne savons pas si nous avons le droit de nous garer près de la tour Torso qui est un immeuble d’habitation.

Notre itinéraire initial prévoyait de rejoindre rapidement Stockholm, mais nous avons de l’avance sur le planning et décidons, donc, de faire un détour par le sud de la Suède en direction de Simrisham. En chemin, nous visitons la ville de Ystad, bien connue des admirateurs de Kurt Wallander. Nous y retrouvons les miroirs qui permettent de voir qui vient de sonner à la porte, comme nous en avions vus au Danemark.

L’église Saint Nicolas (S:t Nicolai) de Simrisham remonte jusqu’au XIIème siècle.

Après une bonne centaine de kilomètres réalisés en un peu moins de 2 heures de conduite, notre 3ème escale s’effectue au Tobisviks Camping de Simrisham, immense camping en bord de mer, quasiment vide de visiteurs. Je reviendrais dessus, mais jusqu’à ce que l’on s’approche du 21 juin, nous n’avons jamais réservé de camping et pas eu de refus de rester en arrivant pour la nuit.

Le lendemain, nous prenons la route en direction de Kalmar pour un peu moins de 300 km à faire en un peu plus de 3 heures. Pour notre 4ème escale, nous nous arrêtons au Stensö Camping & Fritid AB de Kalmar qui est notre premier camping de la franchise First Camp sur laquelle nous avons plutôt de bons avis. En suivant les conseils de l’accueil du camping, nous longeons la mer pour aller jusqu’au chateau de Kalmar. Pour revenir au camping, nous demandons l’aide d’un taxi.

Le lendemain, nous faisons un détour par l’île d’Öland qui est relié au continent par un pont. Vu la taille de l’île (137km du nord au sud), nous nous dirigeons vers le sud qui est plus sauvage. Nous lisons dans les guides des explications sur la présence de nombreux moulins à vent : c’était un symbole de richesse que d’en posséder sur son terrain et nous en voyons jusqu’à 3 sur le même morceau de terrain.

À l’extrême sud de l’île, se situe un domaine royal désormais en libre accès, où de nombreux photographes sont présents avec des téléobjectifs très puissants et longues vues pour observer les oiseaux.

Nous utilisons, pour la première, mais pas la dernière fois, nos outils de traduction pour comprendre le menu proposé par le restaurant (le problème, dans cette application, est qu’une fois l’image traduite, le texte original n’est plus disponible pour commander) :

Ce sera du bœuf :

Et du saumon, dont nous allons faire une cure pendant tout le séjour :

Pour notre 5ème escale, le camping First Camp Kolmården-Norrköping est au fond d’une petite crique où se situe également un zoo ; ce qui attire les parents avec enfants. Nous y arrivons après un peu moins de 400 km pour 5 heures de conduite. Globalement, nous pouvons nous faire le reproche d’aller dans les campings sans utiliser toutes les propositions en dehors des sanitaires, de l’électricité et des zones de vidange et remplissage d’eau.

Pour notre 6ème escale et visiter Stockholm, nous choisissons le Klubbensborgs Camping que nous rallions en 140km et 1 heure et demi. Il s’agit d’un très petit camping, donc, pour lequel j’ai fait une réservation pour deux nuits par mail quelques jours avant d’arriver. Il offre l’avantage d’être à un quart d’heure à pied de l’arrêt du métro Mälarhöjden qui dessert le centre-ville en moins d’une demi-heure sur la ligne rouge (13). Les gestionnaires du camping sont très arrangeants car nous décidons de rester une nuit de plus sans que cela ne pose de soucis à cette période de l’année où les campeurs ne sont pas encore trop nombreux.

Nous invitons Alizé à venir nous retrouver le long du lac Mälar (Mälaren en suédois) où se situe le camping pour rentrer, ensuite, dans Stockholm en bénéficiant de ses conseils comme le fait de passer, simplement, les portillons du métro à l’aide de sa carte bancaire et d’être débité en fin de journée par la tarification la plus avantageuse, sans avoir à s’en préoccuper.

Alizé nous sert de guide pour faire une première découverte de la ville, à commencer par sa colocation sur Östermalm, mais aussi Gamla Stan (la vieille ville) sur Stadsholmen, l’île la plus centrale de Stockholm.

Le palais royal est situé dans Gamla Stan.

Les références au prix Nobel ne sont pas qu’à Stockholm, mais le musée du prix Nobel est également situé sur Gamla Stan.

Le lendemain, pendant qu’Alizé travaille, nous allons visiter le musée du Vasa.

Le Vasa est un navire qui a sombré dès son premier voyage, le 10 août 1628, après une navigation d’à peine un mille marin. Tombé dans l’oubli, le Vasa est localisé à la fin des années 1950 dans la vase d’un chenal du port de Stockholm. La coque, bien préservée, est renflouée le 24 avril 1961. Les restaurations de ce bateau resté sous l’eau pendant plus de 3 siècles ont été faites de manière parfaite ; du moins pour ce que l’on peut en juger actuellement. Le paradoxe est que s’il n’avait pas sombré, nous ne le connaitrions pas aujourd’hui. La question qui se pose maintenant est de savoir si nos descendants seront satisfaits des travaux de préservation entrepris ces derniers temps.

Nous donnons rendez-vous à Alizé, non loin de là où elle habite pour le déjeuner à Saluhall qui est un marché regroupant à la fois des commerces et des restaurants.

Dans l’après-midi, nous empruntons un bus rouge pour visiter rapidement la ville et nous retrouvons Alizé, sur Södermalm, en fin d’après-midi, au-dessus du Fotografiska Museum pour dîner avec Rasmus chez Hermans, restaurant végétarien en formule de buffet à volonté.

Le lendemain, nous utilisons l’application Linjekartor Stockholm pour visiter le métro de Stockholm dont certaines stations sont décorées, en commençant par T-Centralen.

Il nous faut pas loin des 90 minutes que permet notre billet pour passer en revue une douzaine de stations ; sachant que pour chacune d’entre elles, il nous faut parcourir les deux quais presque intégralement, voir commencer à emprunter des couloirs de correspondance et de sortie.

En fin d’après-midi, nous retournons sur Södermalm pour profiter de la vue sur Gamla Stan. Ceux qui fréquentent les magasins Ikéa retrouvent l’image qui les accueille.

Un peu plus loin :

Le lendemain, nous partons pour Uppsala qui n’est pas très loin de Stockholm (75 km en une heure). Avant de poser le camping-car dans le camping pour notre 7ème escale, nous essayons de nous garer près du centre-ville, mais nous n’avons pas encore les bons réflexes pour traduire les indications d’autorisation ou d’interdiction. Nous finissons par nous diriger vers le camping Fyrishov qui est, un peu, excentré et repartons à pied en longeant la rivière.

La cathédrale d’Uppsala est l’endroit où étaient couronnés les rois ou reines de Suède et où certains sont enterrés. La ressemblance avec Notre-Dame de Paris n’est pas fortuite car l’un de ses architectes y est venu travailler pendant plus de 10 ans avec ses ouvriers.

L’intérieur atteste que c’est l’une des deux plus grandes églises de Scandinavie.

Pour notre 8ème escale, nous reprenons la route vers le First Camp Sundsvall-Höga Kusten à un peu plus de 300 km en un peu plus de 3h, en continuant à longer la mer Baltique par un climat exceptionnellement ensoleillé pour cette période de l’année.

À Umeå, nous mesurons que la saison touristique n’est pas encore lancée. Le musée du ski est en travaux ; ce qui ne nous permet pas de le visiter.

Pour notre 9ème escale après 420 km en 5,5 h, le camping Skellefteå Swecamp & Stugby est si proche des pistes de ski que nous pouvons nous approcher des remontées mécaniques.

Il reste sur la piste quelques paquets de neige.

En continuant notre route vers le nord, Gammelstad est un village-église à côté de Luleå où nous nous arrêtons quelques instants. Le principe de ces villages est que des constructions ont été vendues aux personnes qui habitaient trop loin de l’église pour faire l’aller-retour en une seule journée, le jour de la messe.

Certaines maisons peuvent être visitées. L’hébergement est sommaire, mais le principal est là pour y passer une nuit.

Dans mon planning initial, j’avais prévu de passer par la Suède, puis la Norvège pour remonter jusqu’au Cap Nord, mais la proximité de Rovaniemi attire pour passer par la Finlande, puis, la Norvège. Bien que nous n’ayons pas retiré d’argent liquide dans notre passage au Danemark, puis en Suède, la perspective de retrouver la zone euro nous rassure. Nous faisons une brève halte dans le magasin Ikéa le plus septentrional, à proximité de la frontière avec la Finlande ; d’où les deux horloges pour tenir compte du décalage horaire entre les deux pays. Haparanda se situe en Suède quand Tornio est en Finlande.

Finlande

Notre 10ème escale nous mène au Ounaskoski Camping de Rovaniemi, le long de la rivière Kemijoki qui est nettement plus agréable que la première proposition de stationner sur une aire de station-service en face des attractions du père Noël. Nous avons parcouru un peu moins de 400 km en 4 heures et quart.

Nous sommes le 28 mai 2023 et la météo de Rovaniemi n’est pas des plus optimistes. Nous n’avons pas prévu de rester plusieurs jours, mais espérons que ce mauvais temps ne viendra pas aussi vers le nord de la Finlande et de la Norvège.

Le lendemain, nous allons visiter le musée du cercle polaire.

À quelques kilomètres près, nous avons atteint le cercle polaire qui est la limite théorique de la zone où le soleil ne se couche pas au moment du solstice d’été et ne se lève pas au solstice d’hiver.

Nous sommes entrés dans le pays Sami qui, comme de nombreuses tribus autochtones dans le monde, ont longtemps été discriminées avant de faire partie, depuis une trentaine d’année, des traditions à préserver.

Depuis quelques années et un marketing intensif, Rovaniemi passe pour être la ville du Père Noël. Les boutiques et autres attractions sont plutôt en sommeil à cette période de l’année. Le Père Noël est néanmoins présent qui demande 30 euros pour se faire prendre en photo.

Les panneaux de signalisation nous préviennent depuis longtemps, mais la première rencontre avec les rennes le long de la route provoque un attroupement.

Plus tard, cela deviendra tellement commun que nous ne les signalerons qu’à peine. Les différents panneaux distinguent des animaux de tailles très différentes, mais tout aussi dangereux pour la circulation.

Notre 11ème escale s’effectue au Inari Camping après avoir trouvé porte close sur notre premier choix après 320km parcourus en un peu moins de 4 heures. La porte n’est pas franchement beaucoup plus ouverte : un simple affichage indique les moyens de payer en incluant l’identifiant Swish ou un IBAN pour effectuer un virement. Au moins, nous nous garons et branchons le camping-car sur une prise électrique. Les routes finlandaises ne sont pas aussi rapides qu’en Suède ou en Norvège, notamment du fait d’une limitation à 80km/h imposée aux camping-cars. Nous pourrions être tentés de poursuivre car le soleil est encore haut dans le ciel, mais nous sommes désormais dans la zone où il ne se couchera pas. L’application Sun Tracker AR permet de suivre le soleil.

L’emplacement est tout à fait agréable, face au lac d’Inari.

Norvège

En passant la frontière norvégienne, nous arrivons à Karasjok où se situe le Samediggi, le parlement Saami (lapon) et ses paquets de neige.

Nous manquons de chance car, en ce 29 mai, lundi de Pentecôte, le parlement est fermé et ne peut, donc, pas se visiter.

Un musée en plein air à proximité du parlement Sámi nous permet de découvrir des traces du mode de vie sámi.

Notre 12ème escale s’effectue au Stabbursdalen Resort de Lakselv dont l’ouverture est encore en cours lors de notre passage. Nous y arrivons après un peu moins de 200 km parcourus en un peu plus de 2 heures. La proximité de la rivière attire les pêcheurs comme en de nombreux endroits.

Nous arrivons au bout du fjord de Porsanger qui donne sur la mer de Norvège. Wikipédia nous apprend qu’avec 123 kilomètres, c’est le quatrième plus long fjord du pays.

Nous poursuivons vers Honningsvåg, sur l’île de Magerøya qui est désormais une presqu’île depuis le rattachement par un tunnel sous la mer de Norvège ; faisant, ainsi, réellement du Cap Nord, l’un des points les plus septentrionaux de l’Europe continentale en excluant, par exemple, l’archipel russe de Nouvelle-Zemble ou le cap Nordkinn en Norvège qui n’est pas sur une île.

En allant déjeuner dans la boulangerie restaurant Honni Bakes, nous rencontrons plusieurs francophones installés là depuis plusieurs mois ou années. L’une d’entre eux qui accompagne des touristes pour des randonnées, nous déconseille, à cette période de l’année, de faire la randonnée vers Knivskjellodden, l’autre pointe nord de l’île : certains lacs ne sont pas encore suffisamment gelés pour pouvoir y marcher dessus, mais encore dissimulés par la végétation.

Nous visitons le petit musée sámi situé près du terminal maritime où accoste l’express côtier ou Hurtigruten.

Notre 13ème escale s’effectue au Nordkapp camping où la personne à l’accueil nous conseille d’aller rapidement au cap Nord avant la dégradation du temps. Nous avons parcourus 150km en 2 heures et quart, mais il ne reste plus grand chose pour arriver jusqu’au cap Nord (25 km en une demi-heure).

Pour différentes raisons, le Cap Nord (71° 10′ 21″ de latitude nord) n’est pas vraiment le plus le plus au nord, par rapport à la pointe de Knivskjellodden (71° 11′ 08″ nord) mais c’est là que viennent des touristes, depuis des siècles.

Depuis le Cap Nord, on aperçoit la pointe de Knivskjellodden qui est beaucoup plus difficilement accessible, surtout en cette saison.

Nous prenons le temps de prendre un apéritif au Champagne (il parait que c’est une tradition), puis de dîner avant de refaire une petite sortie.

En route vers Alta, nous croisons des lacs encore gelés partiellement.

Nous croisons également des tremplins de saut à ski, mais qui ne sont plus en activité à cette saison.

Nous nous arrêtons pour visiter le Alta Muséum qui possède une très belle vue sur le fjord. Le musée est installé à proximité de traces de gravures datant jusqu’au Ve millénaire av. J.-C..

Un sentier sur pilotis est installé pour protéger la nature et voir les gravures.

Pour notre 14ème escale, nous nous arrêtons au Alta Strand Camping après 220km réalisés en 2 heures et quart. Le lendemain, nous retournons vers le centre d’Alta pour aller visiter la Cathédrale des aurores boréales (Northern lights cathedral ou Nordlyskatedralen).

L’intérieur valant l’extérieur.

Vers Kvænangen, en route pour notre 15ème escale, au High-North Birtavarre Camp, nous passons par des cols à 3 ou 400 mètres d’altitude où la neige est loin d’avoir complètement fondue.

Nous passons par Målselvfossen pour découvrir les chutes de la rivière Målselva, mais l’attraction qui permet de voir les saumons sous l’eau est fermée, à cette période de l’année.

Nous modifions notre parcours pour passer plus au nord des îles Lofoten. Notre 16ème escale nous mène au camping Norwegian Wild de Vangsvik sur l’île de Senja après plus de 300 km parcourus en 4 heures et demi. En théorie, le vendredi soir, le restaurant du camping est censé être ouvert jusqu’à 20 heures. Après discussion, nous finissons par dîner d’une excellente soupe de poissons aux pêches… à 17h30.

Le phare fait partie des logements louables du camping, tout comme les tentes au toit en plexiglass qui permettent de voir les aurores boréales depuis son lit, mais plutôt en hiver, du fait de la trop grande luminosité en été.

L’eau autour de l’île est d’une transparence qui rappellerait les îles des tropiques ; température de l’eau mise à part.

Nous prenons le ferry de Gryllefjord à Andenes sur les îles Vesterålen, au nord des îles Lofoten. En discutant avec le propriétaire du restaurant Skreien Spiseri, il s’avère impossible de réserver à l’avance notre passage en ferry. Notre 17ème escale s’effectue au Midnattsol camping de Bleik à proximité d’une plage de sable blanc. Nous avons parcourus 120km en 3 heures (en incluant l’attente du ferry et 1 heure 40 de traversée). Le gestionnaire du camping est, semble-t-il, habitué à voir arriver les camping-cars qui sortent du ferry, bien après ses horaires de service.

Notre 18ème escale s’effectue au Sortland Camping Og Motell que nous atteignons après 100km en une heure et demi. Nous regrettons de ne pas avoir réservé plus tôt la visite de la ferme aquacole de Blokken qui fournit les magasins Picard de France en poissons surgelés. À Kabelvåg, nous visitons un musée en plein air qui retrace la vie des pêcheurs du siècle dernier.

Nous nous arrêtons pour visiter Henningsvaer et, en particulier, son terrain de football qui, pour un très petit club, doit avoir une notoriété mondiale.

Il s’agit d’un stade en pelouse synthétique niché à l’extrémité de l’île d’Hellandsoya et coincé au milieu de séchoirs à morue.

Là encore, nous allons manger vers 17h pour profiter d’un très bon repas dans le restaurant Fiskekrogen.

Pour notre 19ème escale, nous allons ensuite au camping Bobilcamping As à Lyngvær que nous atteignons après 150km en 2 heures et quart.

Le lendemain, nous visitons le Lofotr Viking Museum à Bøstad.

Notre 20ème escale sur la plage de Uttakleiv à Leknes se mérite : elle nécessite de quitter la route principale, prendre un chemin de terre puis emprunter un tunnel à une seule voie qui traverse la montagne. Nous arrivons après 60km parcourus en une heure. Dans le mode scandinave où personne ne cherche à tricher, nous allons payer notre séjour à un automate, puis nous nous installons sur un emplacement sans électricité, mais face à la mer et sa plage de sable blanc.

Les moutons qui paissent ne se distinguent pas des rochers.

Hamnøy comme Reine sont principalement composés de petites maisons sur pilotis qui sont louées aux touristes. Nous allons acheter du poisson chez Anitas Sjomat, mais refusons de gouter ne serait-ce qu’un morceau de baleine qui est en vente libre dans ce magasin-restaurant comme dans de nombreux autres endroits de Norvège.

Pour la visite du Norwegian Fishing Village Museum de Å, nous bénéficions d’un guide individuel. J’en profite pour demander la prononciation de Å qui est proche du o français. Au passage, j’apprends qu’il ne s’agit pas, pour les norvégiens, d’une lettre accentuée, mais de la dernière lettre de l’alphabet norvégien (dans des notices de campings, on verra mentionner From A to Z en anglais quand il sera indiqué Fra A til Å en norvégien). Dans la morue, tout est bon, comme dans le cochon. L’huile, plus ou moins filtrée, peut servir pour imperméabiliser les coques de bateaux, peindre les façades de maisons ou être bue.

Nous atteignons au bout de 60km en une heure notre 21ème escale au camping de Moskenes qui est très proche de l’embarcadère du ferry pour Bodø qui permet de quitter les îles Lofoten et de rallier le continent. Le propriétaire du camping nous trouve une place qui est la dernière possible du camping. Nous avons une vue sur l’emplacement pour les tentes qui est, par endroit, un peu spongieux.

À quelques kilomètres de Bodø, le fjord Skjerstad est un fjord de 40 km de long relié au fjord Saltfjorden par l’étroit détroit de Saltstraumen. Nous l’atteignons après 130 km en 4 heures.

Le concept de maëlstrom serait d’origine du phénomène qui se manifeste lors de l’étal des marées, lorsque les fjords commencent à se remplir ou se vider.

Après avoir fait notre 22ème escale au Camping Saltstraumen, nous retournons voir, environ 12 heures plus tard, le phénomène, à la lumière du matin.

Le glacier Svartisen arrive jusqu’au niveau de la mer dans la Holandsfjord.

Nous arrivons pour emprunter un ferry au moment de l’embarquement. Le personnel organise la queue puis le ferry part pour une traversée qui doit durer moins d’une demi-heure. Nous attendrons tout l’après-midi, sans information sur l’absence de nouvelles rotations. Nous finissons par embarquer et arrivons sur l’île que nous traversons en convoi jusqu’à un nouveau ferry qui nous dépose sur le continent après avoir repassé le cercle polaire.

Comme nous ne sommes pas sortis du ferry parmi les premiers, lorsque nous croisons des aires sur lesquelles nous pourrions passer la nuit, celles-ci sont prises d’assaut. Nous enchaînons donc jusqu’à Mo i Rana Camping où nous arrivons vers minuit après un peu moins de 300 km parcourus en un peu moins de 6 heures pour notre 23ème escale. Le jour est encore visible pour une des dernières nuits de notre voyage.

Le lendemain, peu de kilomètres après Mosjøen, nous nous arrêtons à Laksforsen pour déjeuner au-dessus de la très belle chute d’eau de la rivière Vefsna, réputée pleine de saumons.

Après un peu plus de 300 km réalisés en plus de 4 heures et demi, nous nous arrêtons pour notre 24ème escale de nuit au camping Strindmoen Gård og Camping de Snåsa. C’est notre première nuit avec le soleil couché pendant quelques heures depuis 14 jours.

Le lendemain, nous rejoignons la ville de Trondheim pour notre 25ème escale après 180 km parcourus en un peu moins de 3 heures. Nous arrivons en plein festival de rock et le parking pour camping-car en centre-ville est plein à craquer. Il est juste à côté de l’endroit où a lieu le festival dont on entend le son du concert en cours. Nous allons un peu plus loin sur une autre aire de service beaucoup plus calme et revenons à pied dans le centre-ville.

En chemin, comme très souvent chaque week-end, nous croisons de vieilles voitures américaines parfaitement entretenues dont les jeunes scandinaves sont friands.

Trondheim est la ville où se situe le seul ascenseur à bicyclettes au monde, malheureusement en travaux, ce jour-là.

Le Gamle Bybro ou vieux pont fait partie des curiosités à voir à Trondheim.

La cathédrale Nidaros de Trondheim avait la réputation d’être très sombre, mais elle est est magnifiquement éclairée.

Nous nous arrêtons au restaurant den Gode Nabo pour boire une bière de la micro-brasserie Monkey Brew juste à côté de l’ancien pont sur une barge amarrée. L’accès est plutôt confidentiel car il faut emprunter un petit escalier bien caché au bout du pont.

Nous allons dîner, ensuite, dans la salle de concert-café-librairie Antikvariatet où un concert se prépare pour le soir (les livres sont à vendre).

Pour notre 26ème escale de nuit, nous nous arrêtons à proximité de la route de l’Atlantique, au camping Lysø Camping à Averøy que nous atteignons après 220km en 3 heures et quart.

La route passe d’île en île par des ponts dont le plus célèbre, Storseisundet, a été utilisé dans des publicités et films.

Si la route de l’Atlantique est l’une des plus visitée de Norvège, la route des Trolls (Trollstigen, littéralement, l’échelle du Troll) l’est également. Plutôt que de nous poser dans le camping, nous poursuivons la route en sa direction, puis l’empruntons sans avoir trop peur de ses 11 virages en épingle à cheveux et de l’arrosage du camping-car en passant sous la chute d’eau de Stigfossen de la rivière Istra.

Nous sommes prévenus : il y a un risque de traversées de trolls qu’il ne faut surtout pas contrarier.

Avant de tomber sur 320 mètres, la rivière Istra est plutôt calme et l’eau très transparente.

Le bâtiment d’accueil des touristes est en travaux suite à une avalanche du printemps 2023.

Des passerelles permettent d’avoir une vue imprenable sur les chutes.

Nous allons nous poser pour notre 27ème escale de nuit au camping Mjelva d’Åndalsnes qui est très bien situé pour profiter des montagnes qui l’entourent. Nous avons parcouru 130 km en 2 heures et quart.

Après Trollstigen (échelle du Troll), nous nous arrêtons pour contempler Trollveggen (le mur du troll).

Cette face verticale est d’une telle complexité qu’il a fallut attendre les années soixante pour qu’elle soit vaincue. Lors de la mise en place d’échelle de cotation en escalade, cette face a été considérée comme ayant le plus haut niveau de difficulté possible. Les adeptes du base-jump l’ont utilisé jusqu’à son interdiction, suite à plusieurs accidents.

Nous poursuivons notre route vers le sud en rejoignant pour notre 28ème escale le PlusCamp Rustberg Camping à Øyer après plus de 200 km en 3 heures et quart.

Après la station de ski de Dombås et avoir décidé d’emprunter la rive ouest du fjord Jemnefjorden plutôt que de poursuivre sur l’E6, nous faisons un bref arrêt au musée norvégien de la route à Fåberg, dans les environs de Lillehammer. Nous essayons de payer le parking, mais notre plaque d’immatriculation étrangère n’est pas reconnue par l’automate. Au guichet du musée, on nous indique que les plaques étrangères ne sont pas reconnues et qu’il ne faut pas s’en inquiéter.

Le parc olympique de Lillehammer domine la ville au pied du tremplin de saut à ski.

Le tremplin est équipé de gazon synthétique et naturel de manière à pouvoir être utilisé toute l’année. Un groupe de 6 sportifs enchaîne les sauts et utilise un télésiège dont l’usage leur est réservé.

À différents endroits, nous croisons des panneaux qui indiquent la possibilité de traversées de skieurs. Parfois, nous en croiserons sur les pistes cyclables équipés de skis à roulettes.

Nous nous arrêtons pour notre 29ème escale au Lillehammer Turistsenter de Lillehammer après 20 km parcourus en 20 minutes et repartons le lendemain vers le sud après une brève visite du centre-ville de Lillehammer.

Pour notre 30ème escale, le camping Ramton de Nærsnes possède 250 emplacements saisonniers fixes et quelques places pour des touristes de passage comme nous. Nous y arrivons après 240 km parcourus en 4 heures. Nous mesurons bien la passion des scandinaves pour les activités de plein air et le camping en particulier, dès que le soleil est présent.

L’église de Kongsberg est entièrement décorée en bois y compris les colonnes qui sont peintes pour ressembler à du marbre.

Kongsberg est la ville où sont fabriquées les pièces de monnaie norvégiennes. Un triple musée est consacré à l’extraction des mines d’argent, à la fabrication des pièces et médailles et aux sports d’hivers.

Une collection des médailles des jeux olympiques de Lillehammer est présentée.

Le Max Camping de Kongsberg est en pleine nature et sans personnel d’accueil. Nous y arrivons pour notre 31ème escale après 150 km parcourus en 2 heures et quart. Nous nous installons et téléphonons au numéro indiqué à l’entrée. Le propriétaire nous rassure qu’il passera en fin d’après-midi.

À la différence du tremplin de Lillehammer, Holmenkollbakken, celui d’Oslo, n’est pas en activité pour des sauts, mais une tyrolienne est installée qui suit la pente.

La vue depuis le sommet du tremplin permet de saisir une partie de la ville d’Oslo. Après avoir visité ce quartier, nous nous rendons vers le quartier de Skøyen où nous avons réservé un appartement pour deux nuits. Nous y arrivons pour notre 32ème escale après 100 km parcourus en une heure et quart.

En empruntant un tramway, nous nous rendons vers le centre-ville d’Oslo. Si le prix Nobel est essentiellement un prix suédois, le prix Nobel de la paix possède son musée à Oslo en Norvège. Jusqu’en 1905, les deux royaumes ne faisaient qu’un. Lors de la séparation, il fut décidé de cette répartition.

La salle de la mairie d’Oslo est le lieu où le prix Nobel de la paix est annoncé.

L’opéra d’Oslo ainsi que le musée Munch ont été construit dans le quartier de Bjørvika, une ancienne zone industrielle proche du centre-ville d’Oslo réhabilité depuis le début des années 2000. Il veut ressembler à un iceberg selon le cabinet d’architecture Snøhetta qui l’a conçu.

Une sculpture baigne dans la baie à proximité.

À proximité du théâtre national, nous empruntons un bus rouge en fin d’après-midi pour faire un tour rapide des principaux lieux touristiques.

Le lendemain matin, la pluie nous accompagne pour traverser le parc de Vigeland nommé en hommage au sculpteur Gustav Vigeland et aux 200 sculptures qu’il héberge.

Après un léger déjeuné au restaurant de l’opéra, nous suivons une visite guidée qui nous donne envie d’assister à la représentation du soir.

L’opéra que nous allons voir est le Così fan tutte de Mozart, dans une mise en scène particulièrement ingénieuse de Katrine Wiedemann et sous la direction musicale de Tobias Ringborg : « Alfonso travaille chez IKEA. Après de nombreuses années de travail, il en a assez de voir de jeunes couples se promener avec les sacs jaunes et bleus familiers, le bonheur dans les yeux et tenant la main de leur futur ex. Alors, il décide de défier deux d’entre eux… ».

Au moment du salut final, la scène sera un peu plus explicite.

Plutôt que de visiter le musée Munch, nous allons sur son toit pour prendre en verre pendant que des alpinistes nettoient sa façade.

Bizarrement, je n’ai pas l’autorisation d’acheter ce body pour mon petit-fils. La peur de cauchemars ?

En attendant la représentation, nous nous promenons dans le quartier et découvrons la bibliothèque Deichman Bjørvika.

Une idée à reprendre pour garer les poussettes des parents à proximité de la littérature pour enfants.

Le vestiaire de l’opéra est particulièrement surprenant pour les latins que nous sommes.

Suède

Pour notre 33ème escale, nous roulons les 300 km en 3 heures jusqu’à Göteborg en Suède pour attraper Alizé à la gare et garer notre camping-car au camping Lisebergsbyn qui est proche du centre-ville et non pas celui proche de la plage. Une fois la tente plantée non loin de notre emplacement, nous empruntons le tramway pour rejoindre le centre-ville.

Nous nous promenons dans la ville, puis nous arrêtons au café de la roseraie à proximité de la maison d’Alfie Atkins (en suédois, Alfons Åberg) et allons visiter le jardin horticole (Tradgardsforeningen).

Nous voulons rester une nuit de plus au camping mais il est complet (nous sommes le 21 juin et les scandinaves commencent à être en congés pour Midsummar). Par conséquent, nous quittons Göteborg en direction du sud et à la recherche d’un point de chute pour notre 34ème escale. Nous finissons par trouver un petit emplacement coincé entre deux camping-cars sur la marina de Lerkils après 30km parcourus en une demi-heure.

Au moins, nous avons une vue sur la mer.

Après discussions avec Alizé et nos expériences de campings complets, nous choisissons de réserver nos prochains campings. C’est ainsi que je réserve pour notre 35ème escale au First Camp Sjöstugan à Älmhult afin d’aller visiter le musée Ikéa. C’est, en effet, là que le premier magasin de la marque a été créé. Nous y arrivons après un peu plus de 200 km parcourus en un peu plus de 2 heures.

Malheureusement, nous sommes le vendredi qui précède la fête de Midsummer et c’est un jour férié en Suède, donc, le musée est fermé.

À défaut, nous pouvons voir les habitudes des suédois qui se baignent, se promènent en bateau avec leur bébé ou préparent leurs couronnes de fleurs.

Notre 36ème escale nous conduit au camping Nordic Camping Råå Vallar de la franchise First Camp, à proximité d’Helsinborg à 120 km en un peu moins d’une heure et demi. Cela nous permet de sortir et rentrer du camping en étant assuré de retrouver notre emplacement. Nous allons, donc, fêter Midsummer au parc du musée en plein air Fredriksdal.

Nous croisons beaucoup de gens avec leur couronne de fleurs sur la tête.

Nous allons nous promener le long de la plage d’Helsinborg d’où nous voyons clairement les côtes danoises distantes de 4 km à 6 km.

L’air est à 18° C quand l’eau est à 20° C. Cela n’empêche pas grand monde de s’exposer au soleil et de piquer des têtes dans l’eau.

Au bout de la plage, le sauna est sur pilotis ; ce qui permet de plonger directement dans la mer.

La mairie d’Helsinborg date de la fin du XIXème siècle.

Près du camping, la marina de Råå est très sympathique.

Le bâtiment de l’équivalent de notre SNSM est bien décoré.

Danemark

Au moment de quitter Helsinborg et la Suède, le GPS me dirige vers le terminal maritime pour prendre le ferry vers le Danemark. Nous rebroussons chemin et passons par le tunnel-pont de l’Øresund jusqu’au terminal de ferry de Rodby vers l’Allemagne.

Allemagne

Nous continuons vers le sud pour nous arrêter, pour notre 37ème escale, à Bad Fallingbostel après une étape de 500 km en 5 heures et quart. Le camping Böhmeschlucht est loin d’être rempli. Nous dînons sur la terrasse du restaurant du camping.

Encore une longue étape de 500 km en 5 heures pour arriver pour notre 38ème escale près de Francfort-sur-le-Main au camping Mainkur. Nous n’avions pas réservé, mais il reste quelques places.

France

Pour notre 39ème escale, nous arrivons au camping municipal d’Haguenau en France après 250 km parcourus en deux heures et demi, nous sortons nos dernières bouteilles qui ont fait tout le voyage.

Au moment de rendre le camping car, nous avons parcourus environ 9000 km en 154 heures de conduite, soit une moyenne de l’ordre de 60km/h. Notre camping-car a consommé 8,4 litres aux 100 km de moyenne.

Nous avons découvert des paysages, faunes et flores très différents de ceux que nous croisons habituellement, sans évoquer le soleil qui ne s’est pas couché pendant plusieurs jours. Nous avons désormais hâte d’y retourner en hiver.

Une semaine en camping-car

Et voilà ! Depuis plus de deux ans que j’ai arrêté de travailler, la pandémie m’avait, un peu, limité dans mes volontés de voyager. La pandémie repart, mais notre troisième visite au salon des véhicules de loisir, au Bourget, nous a fait découvrir un organisme qui propose des voyages organisés en camping-car et, donc, nous a donné envie de tester ce moyen de déplacement avant, peut-être, de nous lancer pour un plus grand voyage.

Depuis plusieurs années, je regardais, de temps à autre, les locations de camping-car entre particuliers. Nous avons, donc, choisi de passer par Yescapa pour louer un camping-car pour une semaine et aller jusqu’à Lyon en prenant notre temps. Le paradoxe, c’est d’avoir choisi de le faire en pleine crise d’approvisionnement des stations-service, mais nous n’avons, globalement, pas eu de difficultés à nous ravitailler sur cette semaine.

Le modèle choisi est un profilé Challenger Graphite 358 sur une base de Ford Transit 2,0l de 170 chevaux. 7,80m de long et 2,50m de large pour 3,50m de haut, le « bébé » est loin des dimensions habituelles des véhicules que j’ai conduits jusqu’à maintenant et les premiers kilomètres sont réalisés avec beaucoup d’appréhension. À l’inverse, l’intérieur est très bien aménagé, mais reste un espace limité.

Nous prenons possession du véhicule aux limites des Yvelines et de l’Eure. Ses propriétaires nous passent les consignes sur le fonctionnement de l’engin, tant pour ce qui est de la conduite que des différents appareils. Ils nous conseillent de suivre les indication du GPS spécialisé et, en particulier, de ne pas emprunter d’autoroutes à péage. C’est, donc, vers l’A13 au niveau de Mantes que commence notre voyage, puis le contournement de Paris vers l’A6.

Notre première étape du samedi soir nous conduit aux environs de Nemours, sur le camping de Souppes-sur-Loing. Nous sommes aidés par les applications disponibles sur les téléphones et, notamment, Caramaps, mais aussi, grâce à une carte d’abonnement prêtée par les propriétaires, Camping-Car Park. Cette carte permet d’accéder à des camping ou aires de service à des tarifs extrêmement bas. Elle agit comme une sorte de portefeuille sur lequel on approvisionne les montants des stationnements. L’application permet de savoir, en temps réel, l’occupation des terrains afin de ne pas s’y rendre inutilement. Lorsque l’on est abonné, il est possible de réserver à l’avance pour être sûr de trouver de la place.

Le lendemain matin, dimanche, devant le faible nombre de kilomètres parcourus la veille, nous décidons de prendre l’autoroute à péage. Le camping-car est équipé d’un moteur de 170cv et parvient à maintenir facilement une vitesse de croisière de 130 km/h. Néanmoins, chaque dépassement de poids lourds se fait sentir dans le volant ; tant la prise au vent est forte.

Nous sortons de l’autoroute pour faire un peu de tourisme à Beaune. En ne nous arrêtant pas sur le premier parking proposé pour les camping-cars, nous nous retrouvons en plein centre-ville où les piétons nous regardent bizarrement. Nous finissons par ressortir des petites rues et trouvons un parking suffisamment large pour accueillir nos 7,80m en nous garant en épi.

Après notre visite des hospices et de la ville, nous arrivons à l’aire Camping-Car Park de Seurre. Nous stationnons à l’emplacement qui nous semble le meilleur de ceux qui restent libres. Nous demandons à l’antenne satellite de s’installer, mais elle n’arrête pas de tourner à la recherche d’un satellite. Le propriétaire nous ayant conseillé de déplacer de quelques mètres le véhicule si l’antenne ne parvient pas à se positionner, nous essayons plusieurs emplacements, jusqu’à ce qu’une personne dans un autre camping-car nous conseille un emplacement loin des arbres qui bordent le terrain. Dès le premier essai, l’antenne se positionne et la télévision se met à fonctionner.

Le lundi matin, nous avons repéré une station-service, mais celle-ci présente une limitation à 2,5m de haut, donc, malgré les véhicules qui se sont arrêtés derrière nous, nous repartons sans faire le plein.

Nous empruntons à nouveau l’autoroute à péage pour nous diriger vers le camping de La Ferme Des Épinettes que j’ai réservé, non loin de chez ma fille. Elle habite un village où il existe un camping qui propose des locations de mobil homes, chalets, cabanes dans les arbres et des emplacements de camping, mais qui, en cette saison, ne reçoit pas de camping-car.

Nous n’avons pas pris de vélos malgré le porte-vélos, donc, nous sommes obligés de compter sur nos chauffeurs pour aller passer les soirées et journées en dehors du camping.

À l’inverse, nous profitons, pour la première fois, des douches chaudes dans un local chauffé. Le tuyau d’eau nous permet de remplir le réservoir que nous n’avions que complété par des arrosoirs et de vidanger les eaux grises.

Le mercredi, comme pour Beaune, nous ratons le parking indiqué en entrée de la ville de Thiers, mais finissons par y retourner. Il est légèrement en contrebas de la ville haute et nous devons faire une petite promenade qui est bienvenue car nous n’avons pas fait beaucoup d’activités ces derniers jours.

Pour aller visiter Vulcania, nous décidons de camper sur l’aire Camping-car Park de Bromont-Lamothe afin d’être de bonne heure dans le parc pour y passer la journée de jeudi. Les avis lus sur l’aire de service du parc ne nous incitent pas à y passer deux nuits, avant et après la visite.

Le repas du midi est expédié en restant dans le parc, contrairement à la plupart des repas pris cette semaine, dans le camping-car. Après la visite, nous ne faisons qu’un petit saut de puce pour aller passer la nuit au Camping du Colombier à Loubeyrat.

Le vendredi, nous faisons une grande étape pour nous rapprocher de la région parisienne, non sans peine pour traverser Orléans sans emprunter l’autoroute à péage. Nous nous arrêtons sur l’aire Camping-car Park de Belhomert-Guéhouville.

Le samedi, afin de rendre le camping-car avec le plein, nous n’hésitons pas à faire quelques petits détours, sans aller jusqu’à faire une queue de plusieurs minutes, mais en observant avec beaucoup de précautions les limites en hauteur indiquées.

Au bilan, nous avons fait un peu moins de 1500 km en une semaine avec une consommation de l’ordre de 10l aux 100km. Nous avons apprécié la possibilité de nous arrêter le midi pour déjeuner, sans avoir réellement eu l’impression de trouver LE spot où il fallait s’arrêter. La taille extérieure ne nous a, finalement, pas posé trop de soucis, mais c’est au prix d’une attention toujours très soutenue dès lors que l’on quitte l’autoroute. À l’inverse, l’espace intérieur est très limité malgré l’excellente conception, notamment de l’espace toilette/douche et le lit de 160cm de large. Nous n’étions que deux dans un espace prévu pour loger quatre personnes.

Vacances en Irlande

Cet article rend compte de nos vacances en Irlande au mois de juillet 2019.

En résumé, nous avons fait une grande boucle vers le sud et l’ouest à partir de Dublin :

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Pour commencer, nous démarrons depuis l’aéroport de Beauvais vers celui de Dublin via Ryanair.

Afin de ne pas s’encombrer d’une voiture dès le début du séjour, nous restons deux journées dans Dublin avant d’aller prendre en charge notre location pour le reste du voyage. En arrivant à l’aéroport, nous prenons une carte de transport pour les 3 jours qui n’inclut pas les bus touristiques qui permettent de descendre et monter (hop off, hop on) quand on le souhaite et passent dans les endroits les plus touristiques. C’est, peut-être, une erreur, mais nous estimons que les bus classiques permettent de faire sensiblement la même chose.

Dès la première journée, après un repas au restaurant l’Oval, près de la rue O’ Connell, nous visitons l’université Trinity College. Nous dégustons notre premier Irish stew, accompagné, comme il se doit, mais avec modération d’une très bonne bière irlandaise.

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Le hall de la bibliothèque est très bondé ; heureusement que personne ne vient pour y lire des ouvrages sur place ! Comme la bibliothèque nationale, toutes les publications irlandaises arrivent ici depuis des siècles.

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Cette magnifique bibliothèque contient le Book of Kells (également connu sous le nom de Grand Évangéliaire de saint Colomba, est un manuscrit illustré de motifs ornementaux et réalisé par des moines de culture celtique aux alentours de l’année 800, nous indique Wikipedia). Nous visitons l’exposition qui lui est consacrée.

En sortant du collège, nous prenons un bus au hasard. Il se trouve qu’il nous mène vers l’usine-musée Guinness. Le chauffeur indique aux touristes présents dans son bus qu’il faut descendre pour aller vers ce monument qui fait la fierté des irlandais dans le monde entier. La visite inclut une dégustation de l’un des produits maison depuis différents lieux du bâtiment. Nous préférons le bar situé au sommet qui permet d’admirer la ville.

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Nous ne regrettons pas de ne pas avoir de véhicule pour nous déplacer. Le centre de Dublin se parcoure à pied sans difficultés et la maréchaussée locale semble être prompte à verbaliser.

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Nous passons notre deuxième journée en nous promenant dans Dublin. L’arrière du château de Dublin est bien visible depuis le jardin du Chester Beatty Library. Il s’agit d’un musée privé qui vient de la collection de trésors artistiques appartenant aux grandes cultures et religions du monde accumulée par un magnat de l’industrie minière.

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La troisième journée, juste avant d’aller récupérer notre véhicule de location, la visite du musée de la poste centrale (la GPO pour General Post Office) relate les évènements de l’insurrection de 1916 qui a conduit à la proclamation de la république d’Irlande. La poste centrale se partage entre un musée et un véritable bureau de poste à l’ancienne.

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Dans l’après-midi, nous prenons en charge notre véhicule de location. Pour diminuer les difficultés, j’ai choisi de réserver une voiture à boîte de vitesse automatique. Il s’agit d’une Toyota Corolla. Le loueur n’est pas convaincu par la technologie hybride. Je suis presque obligé de lui faire l’article sur la voiture qu’il me confie en lui expliquant que je possède une hybride, mais rechargeable qui est, à mon goût, la meilleure des solutions actuelles. Ici, la dimension du coffre nous convient, mais la largeur de la voiture nous semble bien grande pour les petites routes que nous nous apprêtons à parcourir.

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Notre première escale en dehors de Dublin est à Laragh ; tout près de Glendalough où nous allons nous promener à la tombée de la nuit, mais avec un temps maussade.

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Glendalough se trouve sur le site d’un ancien monastère dans le comté de Wicklow. Il a été établi au VIᵉ siècle par saint Kevin, un prêtre ermite, et détruit par les Anglais en 1398 (source Wikipedia).

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Nous dormons dans notre premier Bed & Breakfast après un accueil très chaleureux d’une personne qui pense que je suis d’origine hongroise (Papp est un nom de famille aussi fréquent en Hongrie que Martin, en France).

Nous nous dirigeons ensuite vers Kilkenny et sa fameuse usine de fabrication de bière Smithwick que nous visitons juste avant sa fermeture.

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Le lendemain matin, il fait très beau pour visiter le château de Kilkenny.

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Pour visiter Cork et sa région, nous séjournons dans sa banlieue, à Carrigaline, dans un hôtel au milieu d’un golf qui semble désaffecté. Cork, précisément Cobh (prononcer Cov), était le dernier port dans lequel ont embarqué pas mal d’irlandais qui se rendaient aux États-Unis. À l’époque, la ville s’appelle Queenstown. Un premier musée leur est consacré.IMG_5749

Un autre musée est consacré au Titanic qui distribue des tickets au nom des 123 passagers qui ont été les derniers à embarquer depuis Cov pour le voyage inaugural du Titanic et, à la sortie, une animation permet de savoir si on a survécu ou non.

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Cork ne présente pas grand chose à voir si ce n’est le marché anglais où nous retrouvons le stand de vente de produits de la fumerie que nous avons ratée la veille.

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Nous achetons de quoi faire un petit pique-nique en face de ce magnifique paysage le long du lough Hyme (bras de mer qui ne se remplit qu’à marée haute), non loin de Skibbereen.

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Certains ont mis en doute notre présence en Irlande sur la base de photos telles que la suivante :

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Notre étape suivante nous mène à Killarney en passant par Kinsale et son monument en mémoire du Lusitania, navire coulé par les allemands le 7 mai 1915 et qui entraina l’entrée des États-Unis dans le conflit. Il est toujours présent à 90m de profondeur.

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À Castletownhend, nous assistons aux dernières étapes de la construction d’un bassin d’élevage de saumons.

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Pour arriver à Killarney, nous passons par la fin de la boucle du Kerry. Nous sommes à proximité du Carrauntuohil qui est le plus haut sommet d’Irlande avec ses 1038 mètres. Nous parcourons le parc national de Killarney en terminant par le magnifique point de vue de Lady view, mais beaucoup d’autres points de vue sont tout aussi magnifiques ; il n’est, cependant, pas toujours possible de s’arrêter pour prendre des photos, mais indispensable pour laisser passer des moutons.

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À Killarney, nous arrivons le jour d’un match important de football gaélique. Toute la ville est en ébullition. Les pubs sont pleins. Visiblement, le comté de Kerry semble avoir gagné et la foule est en liesse.

Le lendemain, nous parcourons le ring of Kerry dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Nous sommes sur l’île de Valencia. En plusieurs occasions, nous aurons la possibilité de voir que le livre Guinness des record était parfaitement légitime pour se créer en Irlande : cette île se prétend être la plus occidentale d’Europe, si l’on exclut l’Islande. Plus tard, nous verrons un panneau annonçant le pub le plus occidental d’Europe (toujours en excluant l’Islande).

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Il n’empêche que c’est de cet endroit qu’à eu lieu la première liaison transatlantique vers les États-Unis.

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La fin de la boucle permet de longer le parc national par la gap of Dunloe en direction de Beaufort plutôt que de repasser par celle empruntée la veille.

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Comme très souvent, la route est très étroite et des aménagements permettent de temps à autre de se croiser. La conduite est facilitée par le respect qui domine dans ces situations. Tout le monde se fait un signe de remerciement au moment du croisement. Le paysage est très vert.

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Pour éviter de passer par Limerick et rejoindre les falaises de MOHER, nous empruntons un ferry pour traverser la River Shannon. Lahinch ne présente pas un grand intérêt, si ce n’est d’être proche des falaises quand on emprunte la route qui longe la mer.

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La logistique à proximité des falaises de Moher est très bonne. Le parking est obligatoire. Nous nous rendons compte que la caissière nous a appliqué le tarif des plus de 65 ans sans nous poser de questions.

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La ville de Galway où est venu le président John F. Kennedy est en plein festival et la place principale est occupée par des petits stands sur un gazon synthétique qui ressemble bien aux gazons naturels des parcours de golf locaux.

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Le routard nous apprend qu’il ne faut pas se faire avoir par cette pseudo plaque de commémoration du premier lynchage : un certain M. Lynch y aurait été tué suite à une cavale. Je prends religieusement, quand même, la photo.

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En marchant le long de la rivière Corrib, près du centre-ville de Galway, nous apercevons un animal qui retourne vers la mer.

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À Rossaveel, nous changeons de moyen de transport pour aller en bateau sur les îles d’Aran sous un soleil bienvenu. Nous empruntons l’un des derniers bateaux de la matinée et allons grignoter en débarquant sur l’île. À notre sortie, la plupart des touristes sont partis visiter l’île. Il reste quelques camionnettes dont l’un des conducteurs nous propose de nous conduire pour le reste de la journée jusqu’à notre retour en bateau. C’est un habitant de longue date de l’île. Il nous raconte des anecdotes sur la vie insulaire.

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Les falaises de l’île d’Aran n’ont rien à envier à Moher.

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Sur l’île comme dans beaucoup d’endroits en Irlande, beaucoup d’églises n’ont plus de toit, mais servent encore pour de sombres histoires d’optimisation fiscale.

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En chemin vers Galway, nous nous arrêtons à Spiddal chez Tigh Giblin pour dîner. Des musiciens viennent s’installer à côté de nous et animent la soirée.

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Pour aller vers Clifden, nous reprenons la route qui nous avait conduit vers l’embarcadère, mais poussons plus à l’ouest. Notre halte pour déjeuner à Roundstone s’effectue dans le restaurant O’Dowds.

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Les poissons ne viennent pas de très loin car nous sommes juste en face du quai de débarquement.

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À Clifden, nous allons dîner au restaurant Marconi’s, puis sortons au moment du coucher de soleil. Nous prenons la voiture et allons sur la Sky Road en ayant la chance de ne pas y croiser une seule voiture.

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À quelques jours près, nous aurions pu célébrer le centenaire du vol éclipsé par Lindbergh d’Alcock et Brown qui traversèrent l’atlantique en avion entre le 14 et le 15 juin 1919. Il faut dire qu’arriver au Bourget présente bien plus de possibilités d’être attendu par la presse que dans ces lointaines terres humides.

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Letterfrack se situe à l’entrée du parc national du Connemara. Différents itinéraires sont proposés pour des durées variables. Nous tentons de trouver celui le plus court et finissons par le trouver après être passés deux fois au comptoir d’information.

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Le château de Kylemore fait partie des images qui figurent sur les dépliants vantant le tourisme dans le Connemara.

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Le passage du col de Doolough dans les environs de la ferme Glen Keen Farm, en allant vers Louisburgh, présente un monument en souvenir d’évènements qui se sont produits en 1849 lors de la grande famine.

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Le monument ne date que de 1994.

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Nous arrivons à Westport juste avant qu’un très gros orage n’éclate. Il ne pleut pas très longtemps, mais nous sommes heureux d’avoir réussi à trouver un restaurant (Westport Woodfire) qui nous accepte (le restaurant The Pantry & Corkstrew nous acceptera plus facilement le lendemain).

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Nous visitons l’île d’Achille par un temps le plus mauvais que nous ayons eu de tout le séjour. Pour arriver jusqu’à la plage, je suis obligé de mettre les feux anti-brouillard avant et arrière car on ne voit pas très loin et la route est très étroite.

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Cong est connu pour avoir hébergé le tournage du film “l’homme tranquille” (en version originale, The Quiet Man). Nous ne nous sommes pas arrêtés, ne serait-ce que pour prendre un thé au château d’Ashford, mais avons déambulé dans la ville jusqu’à tomber sur cette sculpture représentant John Wayne et Maureen O’Hara ; les principaux acteurs du film.

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Il ne reste plus grand chose de Carrigahowley castle ou de Ross Errilly Friary

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En arrivant en fin d’après-midi à l’hôtel Sheedy’s Country House de Lisdoonvarna, nous sommes surpris de constater qu’un vrai feu de cheminée nous accueille dans le hall. Il est alimenté en tourbe récoltée dans les environs.

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La ville est connue pour abriter le match maker festival ou festival des faiseurs de rencontre.

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Le village y possède naturellement son pub.

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Une dernière vue avant de quitter le paysage du Burren avant de rejoindre Dublin.

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Nous décollons avec un peu de retard ; ce qui permet de profiter d’un joli coucher de soleil depuis l’avion au-dessus de Dublin.

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La Bretagne de long en large

Après une petite virée à Turin pour aller fêter l’anniversaire d’Alizé, nous sommes partis de Paris en direction de la Bretagne ;  Sainte Anne d’Auray, précisément, dans le Morbihan, non loin de Vannes et, surtout, du golfe du Morbihan. Nous avons réservé une chambre pour plusieurs nuits à l’Aubergine.

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Le Tour de France est dans la région et les chambres sont difficiles à trouver. Le soir de la demi-finale de la coupe du monde de football, nos voisins de la caravane célèbrent bruyamment la victoire de la France contre la Belgique.

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Auray est à quelques kilomètres de Sainte d’Anne d’Auray, au fond d’un loch par lequel Benjamin Franklin a débarqué le 4 décembre 1776.

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Depuis Sainte Anne d’Auray, nous allons jusqu’à Vannes pour découvrir de vieilles maisons, pas toujours restées très droites.

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Nous allons aussi visiter Lorient et le très beau musée de la voile. Sur le parking, nous sommes accueillis par une très belle coque.

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Nous arrivons à marée presque basse. Sur la rive opposée, les traces d’algues vertes sont très visibles.

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Avant de visiter le musée, nous visitons l’ensemble de bunkers construits pendant la seconde guerre mondiale pour servir de base pour les sous-marins. Celui ci-dessous a été baptisé du nom d’un alsacien, l’ingénieur général STROSSKOPF, qui avait servi d’interprète et dont la mémoire a été réhabilitée car, sous l’apparence de collaboration avec les allemands, il avait fourni de précieuses informations aux résistants.

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Le toit des bunkers est constitué d’une sorte de couloir servant à amortir les bombes qui pouvaient être lâchées.

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Depuis le toit, la vue sur la baie de Lorient est très belle.

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En revenant, nous finissons par trouver le très joli pont vers l’île de Saint-Cado.

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Au Conquet, nous faisons un excellent repas dans la crêperie Louise de Bretagne.

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La pointe Saint Mathieu n’est pas la plus à l’ouest de France continentale, mais pas loin.

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Pour le tirage du feu d’artifice, nous sommes invités à prendre l’apéritif sur le superbe bateau de Manu et Isabelle, amarré au port du Moulin Blanc à Brest.

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À la tombée de la nuit, nous sortons du port pour aller attendre le feu d’artifice en face du château, dans la baie de Brest.

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Nous ne sommes pas les seuls à attendre puis regarder le feu d’artifice. Pour ma première fois en mer, je n’arrive pas vraiment à faire de belles photos, mais garde un très bon souvenir de l’ambiance.

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Une fois le spectacle terminé, Manu laisse filer les autres bateaux, pressés de rentrer au port. La mer est presque à marée basse, mais avec un grand coefficient. Alors que les instruments indiquent encore une marge certaine, Manu ressent que le bateau est freiné. Il s’agit, sans doute, d’un peu de vase accumulée.

Le lendemain matin, nous partons de bonne heure pour éviter de nous retrouver à nouveau à proximité de la marée basse. Il n’y a pas beaucoup de vent, mais Manu finit par arrêter le moteur et sortir les voiles pour sortir de la baie de Brest. Malgré la température très basse, Dany est suffisamment courageuse pour se jeter à l’eau.

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L’exemple étant montré, d’autres finissent également dans l’eau.20180714_130822689_iOS

Le vent s’étant un peu levé, Manu réussi à régler ses voiles à l’optimum pour faire avancer rapidement le bateau qui gite légèrement.

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En route pour le port, nous croisons l’Abeille Bourbon, le remorqueur habituellement amarré dans le port de Brest et prêt à aller porter secours à des navires en détresse. Dans la soirée, nous le reverrons rentrer en trainant un porte-conteneurs.

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Le lendemain, nous allons visiter Océanopolis et commençons par deux séances de réalité virtuelle. Cet espace n’est pas seulement une série d’aquarium, mais certains sont très bien peuplés.

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Le soir de la victoire de la France en finale de la coupe du monde de football, nous assistons au match dans l’enceinte fortifiée de Concarneau.

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Après la fin du match, de nombreux supporters fêtent la victoire de différentes manières dont les sauts dans l’eau du port.

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La petite ville de Locronan a gardé le charme d’antan.

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Dans les environs de Locronan, sur le flan d’une petite colline, une petite chapelle domine toute une plaine.

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À Douarnenez, nous arrivons à Port Rhu juste avant que la mer ne soit trop haute pour traverser à pied.

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Quelques instants plus tard, il devient dangereux de traverser.

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Nous traversons pour une première fois du sud au nord la Bretagne pour aller de Concarneau à Binic. Nos amis Josiane et Marcel y possède un appartement, en centre-ville. Ils viennent d’acheter une maison légèrement en dehors.

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La plage de Binic n’est pas remplie de trop de monde.

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Il n’y a pas beaucoup plus de monde à la pointe du raz.

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Nous sommes là à la vraie pointe extrême ouest de la France continentale.

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Au mépris du danger, je continue à travers les rochers.

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Au cap Sizun, nous mesurons qu’il ne pleut vraiment pas en Bretagne, cet été.

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Il paraît qu’au large de la pointe du Raz, certains passent à la voile pour rejoindre la Trinité sur Mer.

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La baie de la Forêt Fouesnant témoigne de la présence des algues vertes.

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Après le sommet du Danemark l’an dernier, nous ne sommes pas loin du sommet de la Bretagne.

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Le temps est un peu plus nuageux. Il ne permet pas de voir la mer qui est pourtant très proche.

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Mais elle est où ?

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Perros-Guirec présente un meilleur temps.

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La plage n’est pas trop bondée.

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Heureusement, en prenant de la hauteur, la plage se dévoile un peu plus.

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Et puis encore du beau temps en Bretagne dans les différentes plages de Perros-Guirec.

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Après le voilier, le bateau à moteur pour aller voir les 7 îles (promis : on n’a pas pris de poissons, mais seulement des photos).

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Là, c’était relativement plus facile de s’approcher !

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Sur la façade de la capitainerie de Roscoff détaille en morse, la recette des galettes ; à moins que ce soit celle des crêpes.

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Nous faisons plusieurs visites à Quimper. C’est la période du festival Cornouaille Kemper. Une installation plutôt inquiétante est proche de la sortie du parking.

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L’une des deux rivières qui traverse la ville est beaucoup plus petite que l’autre : ici, il s’agit de la Steïr qui se jette dans l’Odet.

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Nous assistons à des concerts de bagad dans les rues de cornemuses et autres instruments typiques.

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La relève est là pour continuer à danser les danses traditionnelles…

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et porter les tenues traditionnelles, également.

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La très grande plage de Saint Michel en Grève est encore plus grande à marée basse.

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Les tracteurs sont obligés de ramasser les algues vertes et des arrêtés municipaux interdisent la promenade sur les zones les plus dangereuses.

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Pour les aspects technologiques, nous allons au musée des télécoms Pleumeur Bodou.

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L’éclipse de lune n’est pas ce jour-là ! Dommage !

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C’est plutôt ce temps-là pour finir les vacances :

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En 3 semaines, nous avons fait près de 3500 km, dont les 500 derniers dans 2 voitures.

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Voyage à Malte

Cet article rend compte du voyage d’une semaine à Malte que nous avons effectué du 28 octobre au 4 novembre 2017.

Le premier élément à avoir à l’esprit est l’emplacement de Malte : La république de Malte (c’est son nom officiel en français) est un ensemble d’îles au milieu de la mer Méditerranée ; entre l’Italie et la Tunisie ou la Lybie, selon les points de vues.

Nous y arrivons par un vol direct depuis Paris. Après un peu de temps pour récupérer une voiture de location (une Kia Picanto), nous rejoignons l’appartement situé à La Valette, la capitale de la république de Malte.

Détail auquel je n‘avais pas pensé : la conduite est à gauche à Malte, sans doute un héritage de la domination britannique qui s’est pourtant arrêtée il y a plus de 50 ans, mais dont il reste, aussi, quelques autres témoignages.

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Un autre héritage se manifeste très souvent dans les bâtiments comme sur le drapeau du pays est le lien avec l’ordre dit “de Malte”, également appelé Ordre de Saint Jean dont l’étoile orne beaucoup de lieux.

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Autre détail, bien que l’anglais soit l’une des deux langues officielles, le maltais est beaucoup plus inutilisé. Par conséquent, notre adresse pendant le séjour n’est pas à indiquer dans le GPS comme étant à West Street, mais Triq il-Punent. Il serait possible de faire de longues analyses sur le Maltais, mais je résumerais que cette langue emprunte beaucoup à l’arabe tout en s’écrivant avec beaucoup de caractères latins agrémentés de quelques lettres spécifiques comme le Ħ et de quelques influences italiennes, anglaises et françaises, traces des diverses dominations passées.

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Notre appartement est au 3ième étage d’un très ancien bâtiment rénové récemment avec un escalier d’époque, mais aussi un ascenseur moderne dans la cour.

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Nous partons faire une petite promenade à pied dans La Valette, sans mesurer que la ville est sur un piton rocheux avec ses montées et ses descentes.

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Notre hôte nous a signalé qu’en calculant bien il est possible d’éviter de descendre et remonter si on anticipe bien son trajet. La colonne vertébrale de La Valette, la rue de la République (Triq ir-Repubblika, c’est trop facile) est, effectivement, assez plane.

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Face au tribunal, la population de Malte a déposé des hommages pour demander que la Justice enquête sérieusement sur la mort de la journaliste Daphne Caruana Galizia, assassinée le 16 octobre dans l’explosion de sa voiture après avoir accusé les plus hautes autorités de la république d’avoir touché de l’argent illégalement.

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De nombreuses habitations possèdent des “bow windows” qui surplombent les rues.

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Les constructions restent très traditionnelles dans la Valette, contrairement à sa voisine Sliema.

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En rentrant vers l’appartement, nous mesurons la chance que nous avons eue de ne pas avoir eu trop d’escaliers à monter ou descendre.

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Les premières nuits, nous garons la voiture à l’entrée de la ville de La Valette où un pseudo gardien réclame son obole pour surveiller le parking pendant la journée. Le soir et le matin, nous parcourons le centre de La Valette pour aller de l’entrée de la ville à notre appartement en 15 à 20 minutes.

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Au bout de quelques jours, nous nous renseignons : la rue qui fait le tour de la presqu’île (Triq Marsamxett) comporte des emplacements marqués en blanc sur lesquels il est possible de stationner gratuitement. Seul le centre de La Valette est une zone CVA (Controlled Video Access) qui nécessite de payer un péage.

Dimanche 29 octobre

Nous prenons la voiture vers Marsaxlokk à l’est de l’île. Les distances ne sont jamais grandes sur Malte, mais le temps de parcours toujours fondé sur une moyenne de 30km/h car les routes sont parfois très spéciales.

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Le marché du dimanche est consacré aux poissons qui sont forcément frais car il se tient sur le bord du port, avec les bateaux à quai.

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Nous découvrons les premières embarcations décorées avec un œil pour porter bonheur.

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Nous nous dirigeons vers le sud de l’île, en direction de la Grotte bleue (Blue Grotto ou Il-Hnejja).

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Les bords de mer de l’île prennent souvent l’air de falaises. La mer ronge ces falaises qui peuvent comme ici fabriquer de très grandes grottes. Pour se donner une idée de la taille, il y a un petit bateau sous l’arche !

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Nous allons visiter les temples d’Ħaġar Qim et de Mnajdra qui datent d’avant les pyramides égyptiennes (-3600 à –3200).

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Les blocs de pierre utilisés sont si lourds que des légendes prétendent que des géants les avaient transportés.

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Sur une petite plage située non loin de là, nous captons la vue de l’île de Filfla qui est aujourd’hui une réserve naturelle.

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Lundi 30 octobre

Nous nous dirigeons vers l’île de Gozo, au nord.

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Une partie du trajet doit s’effectuer en ferry.

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Entre l’île de Malte et celle de Gozo, l’île de Comino est très plate et ne comporte qu’une seule construction.

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Depuis le 8 mars 2017, il n’est plus possible d’admirer l’arche de la fenêtre d’azure (Azure Window, en anglais et non pas Windows Azure), sauf en regardant Game of Thrones et les très nombreuses cartes postales qui vantent sa beauté passée ou sur Internet comme l’image ci-dessous :

Aujourd’hui la falaise reste très belle mais les vagues continuent d’attaquer la roche ; ce qui signifie que cette photo risque de devenir à son tour un très bon souvenir.

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Le soleil est présent, mais le vent pousse des nuages et les vagues.

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Nous déjeunons dans une sorte de pizzéria avec une vue sur la mer intérieure (c’est tout relatif : un bras de mer passe sous la falaise et s’étend sur une petite plage).

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A la sortie du tunnel, les vagues sont impressionnantes, mais arrivent sur la plage avec beaucoup moins de force.

En cherchant à aller vers une autre plage, nous tombons sur Xentli où la mer rentre dans le village. Les vagues se cassent sur le bord de mer ou des terrasses abritent les clients.

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Comme on peut le voir sur les photos, un escalier longe la falaise.

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Nous l’empruntons pour avoir une meilleure vue sur la ville.

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La ville principale de l’île de Gozo, Ir-Rabat, a été baptisée Victoria en 1897 pour le jubilée de la reine britannique. Elle est au centre de l’île de Gozo et toutes les rues semblent mener dans sa direction. Nous y arrivons en fin de journée.

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Il reste encore un peu de lumière pour profiter de la restauration financée par l’Union Européenne de la citadelle.

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Des oiseaux migrateurs se sont donnés rendez-vous sur quelques arbres de la place principale de la ville. Ils font un bruit tel que l’on se demande d’où il provient.

En fin de journée, nous sommes de retour sur l’île de Malte en ferry pour profiter des éclairages de La Valette.

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Mardi 31 octobre

Nous allons à pied dans La Valette vers Upper Baraca Garden juste après le tir de canon qui indique midi. Cette démarche permettait, autrefois, de synchroniser les horloges des bateaux qui arrivaient à terre.

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Nous descendons au niveau de la mer par un ascenseur qui est gratuit à la descente et payant à la montée.

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Nous traversons le bras de mer en gondole à moteur vers les 3 cités.

Heureusement, je ne suis pas obligé de manœuvrer à la rame (surtout que cela grimpe un peu).

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Précisément, nous accostons à Birgu.

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Est-ce le classement par certains de Malte comme un pavillon de complaisance qui fait que le port est occupé par des embarcations de tailles certaines ?

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Nous nous promenons dans la ville de Birgu qui n’est pas trop surchargée par les touristes en cette saison.

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Le plateau maltais est un plat que nous dégustons régulièrement. Il diffère quelque peu du régime crétois.

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Nous allons visiter le fort saint Angelo qui est à l’extrémité de la presqu’île de Birgu.

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Depuis le fort, la vue sur La Valette permet d’apercevoir l’ascenseur emprunté pour aller traverser. La photo suivante pointe sur les jardins visités le matin.

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A certains endroits, il est possible de voir le pont situé sur une digue dont l’usage nous reste inconnu.

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Nous empruntons un petit train touristique censé faire le tour des 3 cités : c’est plutôt nul.

Heureusement, nous arrivons à temps pour emprunter à nouveau une gondole pour notre retour vers la Valette.

Mercredi 1er novembre

Nous effectuons une promenade dans La Valette sous une petite pluie intermittente. Le Palais présidentiel étant fermé, nous nous rabattons sur la visite de la co-cathédrale dont l’extérieur ne présage pas des décorations intérieures.

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Nous effectuons une balade en voiture de l’autre côté de la baie (c’est le côté jet set de l’île avec des bâtiments modernes et casinos qui côtoient de vieux immeubles en attente de rénovation).

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La vue vers la Valette permet de voir l’église Saint Paul qui était à deux pas de notre appartement.

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De retour vers la Valette, nous apercevons un très grand bateau de croisière qui a fait escale pour la journée avant de partir pour une autre destination pendant la nuit.

Jeudi 2 novembre

Le temps s’arrangeant, mais menaçant de se dégrader à nouveau, nous allons vers les falaises de Dingli.

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Le palais présidentiel possède un jardin qui est censé se visiter.

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Nous nous dirigeons vers Médine (Mdina), au centre de l’île.

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L’aménagement des remparts de la ville laisse deviner la difficulté à s’emparer de la ville.

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Comme de nombreuses autres, l’église de Mdina possède 2 horloges en façade : l’une donne l’heure et l’autre donne la date.

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Nous allons prendre un dessert dans un restaurant dont la terrasse domine toute la plaine, jusque vers La Valette où le temps semble nettement moins beau.

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Au milieu des nuages d’orage, la lumière sur le dôme de l’église de Mosta est très belle.

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Nous dégustons un très bon café maltais avec de l’anis et de la crème.

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Les rues de Mdina sont toutes en courbes pour éviter les flèches des archers et tenter de briser les courants d’air.

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De l’extérieur de la ville, le soleil couchant met en contraste le ciel d’orage qui a finit par nous rejoindre.

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Nous nous dirigeons vers Mosta dont l’église possède l’un des plus grands dômes du monde.

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Vendredi 3 novembre

Nous partons nous balader vers le nord de l’île et sa fameuse tour de Sainte Agatha ou tour rouge.

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La Tour rouge doit son nom à la restauration qui en a été faite.

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Les environs de la tour sont probablement très peuplés pendant la saison, mais à cette période de l’année, les plages sont désertes ; il faut dire que nous n’avons quasiment jamais vu de plages de sable.

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Nous prenons la direction le sud-ouest de l’île, soit la distance quasiment la plus grande que l’on puisse faire (presque 30km) en un peu moins d’une heure !

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Nous allons dans le magasin à l’entrée de l’usine de fabrication de Playmobil où les figurines sont fabriquées pour le monde entier. Nota : dans la photos ci-dessous, le personnage du milieu n’est pas un Playmobil !

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Un parc d’attractions pour les enfants peut être visité après le passage dans le magasin.

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Nous ne résisterons pas à mêler nos canolis locaux avec de la pâtisserie qui n’est heureusement pas en plastique moulé.

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Sur un plan moins joyeux, nous apprenons que la journaliste maltaise assassinée, Daphne Caruana Galizia, a été inhumée aujourd’hui après une messe célébrée à Mosta où nous étions hier soir.

Samedi 4 novembre

C’est le jour du départ de La Valette ! Nous nous dirigeons pour une visite rapide de Marsaskala, à l’est de l’île.

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Il s’agit d’une petite ville dotée d’un port de plaisance.

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Nous prenons la direction l’aéroport qui est tout proche pour la restitution de la voiture de location.

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Pour finir, nous avons souvent rencontré des heurtoirs sur les portes d’entrées qui sont souvent très travaillés (il y a 2 intrus, mais pas trop).

Voyage au Danemark

Cet article rend compte du voyage au Danemark que nous avons effectué fin juillet 2017.

Pour résumer, nous sommes arrivés par l’Allemagne, au sud,  puis sommes allés vers Odense, l’île de Møn, Copenhague, Aarhus, Skagen, Skive et Ribe en faisant quelques détours qui sont détaillés ci-dessous.

Vendredi 14 juillet 2017

Voyage de Paris à Hambourg

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Nous rencontrons beaucoup de monde autour des villes. En Allemagne, quelques portions d’autoroute sont sans limite de vitesse, mais nous rencontrons beaucoup de travaux qui provoquent des bouchons.

Hôtel

Kleinhuis Hotel Mellingburger Schleuse, Mellingburgredder 1, Hamburg

L’hôtel est en pleine campagne dans la banlieue de Hambourg (merci aux GPS).

La chambre n’est qu’au 1er étage, mais sans ascenseur. Heureusement, pour les personnes en fauteuil, il semble y avoir des chambres au rez-de-chaussée.

Nous dînons à l’hôtel dans une salle qui domine une petite rivière. Nous y prenons le petit déjeuner, aussi.

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Samedi 15 juillet 2017

Voyage de Hambourg à Odense (île de Fionie)

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Nous prenons notre premier repas typique du Danemark au Polsevognen de Franske hot dog (saucisse et pain) à Haderslev. Mode d’emploi : ne pas hésiter à se saisir de la saucisse avec les doigts, avec ou sans serviette !

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Nous sortons de l’autoroute pour emprunter une petite route et nous arrêtons à Christianfield pour un achat de pain d’épices au chocolat qui est, paraît-il, réputé.

Hôtel

Milling Hotel Windsor, Vindegade 45, Odense, 5000 Danemark

Très petit parking situé à l’arrière de l’hôtel qui est très proche du centre-ville.

Nous rencontrons pour la première fois une chambre qui ne possède pas de volet et est équipée de rideaux qui ne cachent pas beaucoup la lumière, mais c’est une constante au Danemark. Heureusement, nous le savions avant de partir et nous avions emporté des masques distribués dans des avions.

Visite de la ville

Il est suffisamment tôt pour aller rapidement visiter le musée Andersen qui est dans l’une des différentes habitations d’Andersen à Odense, mais pas sa maison natale qui est toute proche.

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Après la visite, nous prenons une bière danoise dans le quartier piétonnier.

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Odense est la troisième ville du Danemark et possède de petites maisons traditionnelles qui côtoient des immeubles plus récents.

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Le quartier dit de « la fabrique » est une ancienne usine reconditionnée en quartier artistique.

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Dimanche 16 juillet 2017

Voyage de Odense (île de Fionie) à Borre (Ile de Møn)

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Un très grand pont (gratuit) relie l’île de Fionie à celle de Seeland, puis un autre, nettement plus petit, vers Møn. En passant sur le premier pont, le temps est si mauvais que le paysage est complètement bouché.

Juste après le premier pont, nous nous arrêtons à Trelleborg, un peu avant Slagelse, où un village reproduit la vie de l’époque des vikings.

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Le temps est trop mauvais pour apprécier les lieux. De nombreux enfants se baladent, néanmoins, pieds nus. Par beau temps, cela pourrait être très sympa de se promener entre les diverses tentes qui proposent des objets confectionnés comme au temps des Vikings. À différents endroits du Danemark, nous rencontrerons ce type de lieu où des gens peuvent venir vivre une expérience décalée et hors du temps.

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Stege est la ville principale de l’île de Møn, mais nous nous dirigeons vers l’extrémité est de l’île.

Nous allons visiter le musée GeoCenter Møns Klint (les falaises de Møn) qui n’est pas loin des célèbres falaises. Le musée comporte beaucoup d’animations pour découvrir le fonctionnement, par exemple, de l’usure des falaises par la mer.

Hôtel

Liselund Ny Slot, Langebjergvej 6, Borre

Les réservations sur Internet peuvent présenter des avantages et inconvénients : l’hôtel est un magnifique château dans un grand parc. La chambre est minuscule et dotée de 2 lits séparés : un de 120cm de large et un autre de 80, disposés de manière très éloignés, l’un de l’autre.

Pour accéder à la chambre qui est sous les combles, il faut passer par de tout petits escaliers très raides.

Nous dînons à l’hôtel. L’application de traduction automatique de textes dans des photos est très pratique, sauf quand une police de caractère empêche la lecture.

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Lundi 17 juillet 2017

Avant de partir de l’hôtel

Nous prenons le petit déjeuner, sur la petite terrasse, face au parc.

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Ce parc apparaît sous un meilleur angle grâce au soleil qui est de retour.

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Nous effectuons un petit tour dans le parc de l’hôtel et jusqu’aux falaises toutes proches.

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Voyage de Borre à Copenhague (île de Seeland en danois Sjælland)

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Avant de quitter l’île, nous nous dirigeons vers Klintholm Havn, sur la côte sud de l’île.

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Nous ne sommes pas très loin des grandes villes comme Odense ou Copenhague et de nombreuses résidences de vacances sont à vendre ou à louer.

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L’ile de Møn possède beaucoup de très vieilles églises, dont celle d’Elmelunde située à 36 mètres d’altitude (altitude tout à fait respectable pour le Danemark et pour une petite île de 218km²).

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Sur la route vers Copenhague, nous nous arrêtons à Borre, puis à Stege. Comme les guides nous indiquent que l’on peut trouver des disques de stationnement dans les syndicats d’initiative, nous nous y présentons. Notre interlocuteur nous explique qu’il n’en a pas car il n’y a pas de policiers sur Møn, donc, pas de contrôle du temps de stationnement.

Le pont entre l’île de Møn et l’île de Seeland est beaucoup plus beau sous le soleil.

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Nous constatons qu’il ne fait probablement pas bon de vouloir se baigner à proximité car la mer est remplie de méduses.

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En arrivant à Copenhague, nous commençons à vouloir payer le stationnement. Un danois, devant notre embarras, constate qu’il y a des pièces dans le parcmètre et les utilise pour nous montrer comment s’acquitter du stationnement.

AirBnB

Collinsgade 9, Copenhague

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L’appartement est lumineux et spacieux. Il est dans une rue, non loin du centre-ville, où se situent des bornes de rechargement pour la voiture, mais au tarif tellement prohibitif que nous décidons de ne pas les utiliser. Nous trouverons, nettement moins cher plus tard.

Il semble que le Danemark soit passé à l’étape ultérieure du niveau français où il n’est plus nécessaire d’attirer les conducteurs vers des véhicules électriques en subventionnant largement l’installation et l’utilisation de bornes de recharge. Les nombreux vélos et pistes cyclables remplacent avantageusement les voitures dans les villes où nous n’aurons vu que très peu d’embouteillages.

Nous décidons, finalement, de payer le stationnement via une application sur le téléphone (Easypark) qui présente l’avantage sur PaybyPhone utilisé à Paris, de géolocaliser le téléphone pour déterminer le tarif à utiliser.

Visite

Après avoir déposé les valises à l’appartement, nous allons marcher dans Copenhague en direction de la petite sirène.

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Il n’est pas facile de trouver le bon point de vue, à l’écart des touristes et ne montrant pas l’environnement plutôt industrielle qui lui fait face.

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Qui a dit qu’il ne faisait pas très beau au Danemark ?

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Nous marchons jusqu’à la place Amalienborg et sa statue équestre de Frederik V.

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Le port de Copenhague est imbriqué dans la ville. Des bateaux sont amarrés près de zones très touristiques. Sous le soleil, le quartier très touristique de Nyhavn (nouveau port).

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Nous rentrons à l’appartement d’où la vue n’est pas très belle, mais acceptable.

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Mardi 18 juillet 2017

Séjour à Copenhague

Nous partons de Copenhague en voiture de bonne heure vers Helsingor.

En chemin, nous nous arrêtons au musée de la maison natale de Karen Blixen à Rungstedlund, l’auteur, entre autres de 2 livres qui ont été adaptés au cinéma : une ferme africaine (out of Africa) et le festin de Babette.

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Puis nous nous arrêtons au musée Louisiana à Humlebæk qui est un musée d’art moderne. Des œuvres sont exposées à la fois en plein air et dans des salles.

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Des statues de Giacometti sont présentées en assez grand nombre dans des salles ouvertes sur la nature environnante.

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Enfin, nous visitons le château d’Helsingor où Shakespeare fait se dérouler les évènements de Hamlet.

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Mercredi 19 juillet 2017

Séjour à Copenhague

Nous partons de bonne heure pour aller mettre la voiture dans une zone où le stationnement est gratuit et revenons en transport en commun vers le centre de Copenhague. Avant de revenir, nous prenons en photo le carrefour à proximité de l’endroit où nous avons laissé la voiture pour pouvoir la retrouver car toutes les maisons se ressemblent.

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Après quelques erreurs dans les transports, nous arrivons à temps pour assister à la relève de la garde, place Amalienborg, au milieu de plein de touristes, comme nous.

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Puis, nous allons nous promener dans Copenhague. En passant sur un pont, nous avons une assez belle vue sur le nouvel opéra de Copenhague, offert par l’armateur Mærsk Møller et construit en 2005 juste en face d’Amalienbog.

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Nous allons vers Christiana : ancien quartier s’étant déclaré ville libre, donc avec vente libre de différents produits stupéfiants.

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Nous nous dirigeons vers l’église de Notre-Sauveur (vor Frelsers Kirke). Le début de l’ascension s’effectue au sein de la tour.

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La fin est à l’extérieur, sur une sorte d’escalier en colimaçon.

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La vue, à 90m de haut, depuis la tour sur la ville de Copenhague est imprenable.

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Jeudi 20 juillet 2017

Voyage de Copenhague (Ile de Sealand Sjaeland) à Aarhus (Presqu’il du Jutland Jylland)

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En voyage, nous nous arrêtons à Roskilde, où ont été retrouvés 5 vieux navires vikings qui ont été sortis de l’eau et exposés, maintenant, avec des explications sur la fabrication de ces navires.

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Des bateaux modernes sont reconstitués avec des techniques anciennes dans lesquelles toutes les parties d’un arbre servent à quelque chose.

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Les résultats sont parfaits.

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Nous n’avons pas le temps, mais l’une des attractions du site consiste à sortir dans la baie à bord de l’un des drakkars reconstitués (à la rame pour entrer et sortir du port, puis à la voile).

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Dans la cathédrale de Roskilde sont enterrés les rois et reines du Danemark. L’emplacement de la future tombe de la reine actuelle est prévu. À notre retour, nous apprendrons que le prince Consort (le mari de la reine) a annoncé son désir de ne pas être inhumé à côté de son épouse qui marquer son mécontentement de ne jamais avoir pu porter le titre de Roi du Danemark.

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Roskilde présente des petites maisons colorées comme dans tout le Danemark.

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Nous effectuons une traversée en ferry-boat vers Aarhus depuis Sjællands Odde. Le bateau est loin d’être complet, mais les tarifs semblent augmenter au fur et à mesure que l’on se rapproche de l’heure de départ. Nous avons réservé la traversée la veille depuis l’application pour téléphone portable de la compagnie de navigation (Molslinjen), sans toujours comprendre toutes les indications fournies uniquement en danois (betalingen gik igennem, og købet er fuldført) pour nous signifier que le paiement a été accepté et que l’achat est complet.

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Hôtel

First Hotel Atlantic, Aarhus

Hôtel « moderne » et sans grande saveur. Point original, le parking est accessible par un ascenseur à voiture.

La salle pour le petit déjeuner est située en terrasse avec une vue à 360° sur la ville, mais les alentours ne sont pas très beaux.

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Vendredi 21 juillet 2017

Séjour à Aarhus (Presqu’île du Jutland)

Nous nous dirigeons vers la « Montagne du ciel » ou Himmelbjerget dont le sommet est à 145 mètres, mais qui domine le Danemark grâce à une tour de 25 mètres à son sommet.

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Le paysage sur une série de petits lacs est très beau.

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Au restaurant, à Silkeborg, nous apprenons que le camembert frit que nous verrons souvent les cartes de restaurant, peut être considéré comme un plat diététique Sourire.

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En nous promenant, nous tombons sur une ancienne fabrique de papier qui a, un temps, servi pour imprimer les billets du Danemark. Les bâtiments ont été recyclés pour diverses sociétés modernes.

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Nous visitons l’ancienne fabrique de papier et mettons la main à la pâte (à papier) en fabricant nos propres feuilles de papier.

 

De retour sur Aarhus, nous allons visiter le Musée Aros.

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Le musée est surmonté d’un couloir dont les murs en verre sont aux couleurs de l’arc-en-ciel.

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Sur la terrasse, des brumisateurs émettent des nuages de gouttelettes.

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Samedi 22 juillet 2017

Voyage de Aarhus à Skagen (île de Vendsyssel-Thy ou Nørrejyske Ø)

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Arrêt en route à Ebeltoft pour visiter un ancien navire à voile et à vapeur, le Jylland, qui a été le plus long bateau de guerre en bois du monde.

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Le petit musée attenant propose une animation ainsi qu’une maquette qui permet de mieux comprendre la répartition des usages en fonction des niveaux du navire.

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Le petit village possède une mairie pittoresque où de nombreuses personnes viennent se marier.

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C’est dans ce village que nous découvrons le plus de maisons équipées de rétroviseurs sur les fenêtres.

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Hôtel

Hjorths & Kokholms Hotel, Skagen

Chambre à balcon avec vue sur la lande vers les dunes de sable, au loin.

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Après avoir pris possession de notre chambre, nous faisons une promenade dans les dunes jusqu’à la mer.

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Nous découvrons des traces de voitures sur la plage, puis les voitures, elles-mêmes.

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Dimanche 23 juillet 2017

Séjour à Skagen

Nous commençons la journée par une petite marche dans les dunes.

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Puis nous poursuivons jusqu’à l’une de ces églises que le sable a fini par recouvrir. À la vitesse de 15 mètres par an, peu de monuments peuvent résister.

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Nous allons jusqu’à la pointe extrême nord du Danemark où se situe la séparation entre la mer du Nord et la mer Baltique. La file de petites fourmis se dirige vers le même lieu situé à cette extrémité.

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Certains, moins courageux (pas nous), n’hésitent pas à emprunter un chariot guidé par un tracteur pour aller et revenir vers la pointe.

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Des indications en trois langues (danois, anglais et allemand) expliquent aux touristes de rester à une distance de plus de 15 mètres de phoques qui pourraient venir faire un tour comme nous sur la plage.

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À Skagen, nous déjeunons en terrasse (enfin, la pluie commençant à tomber, nous nous refugions sous des immenses parasols et à côté de chauffages de terrasse).

En revenant vers l’hôtel, nous ne résistons pas à l’envie d’aller sur la plage en voiture, histoire de vérifier le niveau de la mer.

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Lundi 24 juillet 2017

Voyage de Skagen (île de Vendsyssel-Thy ou Nørrejyske Ø) à Skive (Presqu’île du Jutland)

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Nous faisons escale au commissariat de police de Aalborg après avoir cru avoir perdu les papiers de la voiture. Notre interlocutrice me désigne un registre papier dans lequel elle peut noter ma déclaration de perte, mais me laisse peu d’espoir que cela serve à quelque chose. Dans l’hypothèse où mes papiers seraient retrouvés, ils seraient confiés au consulat français qui se chargerait de me les faire parvenir à mon adresse.

Nous les avons retrouvés dans la voiture où ils étaient tombés mais l’expérience est intéressante : il semble n’y avoir que très peu de commissariats puisque Aalborg couvre tout le nord du Danemark.

Dans le hall d’entrée du commissariat, un présentoir avec plusieurs bacs permet à chacun de fouiller à la recherche de clés perdues. Il y avait une clé d’Audi, mais je n’étais pas sûr que ce soit une clé de Q7 ou TT et de pouvoir la retrouver.

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Aalborg est une ville à la fois moderne et ancienne. Certains quartiers ont conservé des vieilles maisons typiques du Danemark.

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La couleur jaune est fréquente dans les murs des maisons au Danemark.

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Nous déjeunons au restaurant Penny Lane de plats préparés avec des produits locaux.

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Hôtel

Hotel Strandtangen, Skive

L’hôtel est au bord d’une marina.

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Notre chambre est au premier étage, à l’avant dernière porte. Nous nous faisons un diner sur le balcon. Le temps est meilleur pour le petit déjeuner.

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Mardi 25 juillet 2017

Séjour à Skive

Nous empruntons un ferry pour aller sur l’île de Fur dans le Limfjord qui est un bras de mer qui sépare l’île de Vendsyssel-Thy du reste de la péninsule du Jutland.

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Nous marchons jusqu’au bout d’une plage située au nord-est de l’île.

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Toute l’île est parsemée de poissons en bois peints, y compris pour organiser les files d’attente pour reprendre le ferry.

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Pour passer de SundsOre à Hvalpsund, nous empruntons à nouveau un ferry qui longe une bande de terre.

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Les méduses sont toujours là, mais en moins bonne forme que lors de notre première rencontre !

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À Ålestrup, nous visitons le petit musée du cycle qui a été constitué par des passionnés qui ne collectionnent pas que des vélos, mais aussi des téléviseurs et autres machines à écrire ou à coudre.

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Nous faisons une escale à Viborg qui présente une décoration amusante.

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Hôtel

Hotel Strandtangen, Skive

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Mercredi 26 juillet 2017

Voyage de Skive à Ribe (Presqu’île du Jutland)

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Nous nous arrêtons au Legoland de Billung qui mérite sa visite y compris pour deux adultes comme nous qui nous baladons sans enfants.

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Une bonne partie de la surface est constituée de reproductions de quartiers entiers du Danemark, des pays voisins et de quelques monuments mondialement connus. Ci-après, c’est le quartier de Nyhavn de Copenhague :

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Nous retrouvons, en modèle réduit, la place Amalienborg où nous avons vu la relève de la garde.

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Les principaux lieux touristiques du Danemark et des pays voisins sont représentés, mais aussi des destinations mondialement connues comme la Tour Eiffel.

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Depuis quelques années, LEGO a noué des partenariats avec des acteurs majeurs du divertissement qui ont conduit à l’édition de coffrets sur des thèmes tels que Star Wars. Nous trouvons, donc, des zones entièrement consacrées à ces partenariats.

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Pour illustrer les mœurs danoises, nous assistons à la scène suivante : un gamin fait tomber un papier de la taille de son ongle. Sa mère lui intime l’ordre de ramasser le papier et de le mettre à la poubelle.

Nous allons voir un film en 3D, au bout de quelques instants, je réalise que le film est en anglais. Pas d’autres possibilités !

Dans les plateaux pour enfants, les frites sont en forme de briques de LEGO. Les adultes n’y ont droit qu’avec supplément, mais nous ne le découvrons que trop tard.

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Pour se déplacer dans le parc, les Danois utilisent des chariots dans lequel on peut, parfois, aussi trouver des enfants.

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Le petit train qui fait le tour du parc est décoré de briques.

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Nous parvenons à acheter notre tube de glace pillée parfumée et cordon pour le transport.

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C’est l’heure de partir, d’autant que des gros nuages arrivent.

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Nous nous promenons dans Ribe avant de prendre notre dîner devant l’église de Ribe. Le circuit de l’allumeur de réverbères commence juste à côté de nous.

Hôtel

Hôtel Dagmar, Ribe

C’est l’HÔTEL le plus ancien du Danemark et un monument historique. La chambre est plutôt petite et l’accès sans ascenseur plutôt compliqué, mais nous avons laissé nos gros sacs dans la voiture.

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Nous pouvons comparer avec la reproduction en Lego vu plus tôt dans l’après-midi :

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Jeudi 27 juillet 2017

Séjour à Ribe

Tour sur l’île de Mandø accessible via une route partiellement recouverte par la mer à marée haute. Nous passons à l’aller vers 11h et restons moins d’une heure sur l’île, donc bien avant l’heure limite de 15h que le syndicat d’initiative nous a indiqué le matin même depuis le site Web sur :

http://www.dmi.dk/hav/maalinger/vandstand/

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Par moment nous sommes à plus de 5m en dessous du niveau de la mer.

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Par moments, l’eau n’est pas très loin de la route.

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Nous rencontrons beaucoup de moutons en quasi liberté.

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Nous allons déjeuner sur l’île de Rømø où nous ne résistons pas à l’idée d’aller sur la plage en voiture.

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La plage est immense et remplie de kitesurfeurs qui ne se voient pas trop sur ce panorama.

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Hôtel

Hotel Dagmar, Ribe

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Nous allons manger au restaurant face à l’hôtel d’où démarre la tournée de l’allumeur de réverbères.

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Vendredi 28 juillet 2017

Avant de partir

Avant de quitter le Danemark, nous prenons le temps de visiter l’église de Ribe.

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Voyage de Ribe à Brême (Allemagne)

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Avant de quitter le Danemark, nous nous arrêtons à Tønder pour déguster une dernière fois une bière locale.

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Hôtel

Dorint Park Hotel Bremen, Bremen

Superbe hôtel très chic à deux pas du centre-ville de Brême. Un bagagiste vient chercher nos sacs sur le parking et nous accompagne qu’à notre chambre.

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Nous dinons dans un cadre très agréable donnant sur le bassin et son jet d’eau.

Les plats sont délicieux ; ce qui ne gâche rien !

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Samedi 29 juillet 2017

Nous profitons de nos derniers moments de vacances pour aller visiter le centre-ville de Brême.

La statue de Rolland avec Durandal trône au milieu de la place principale, devant la mairie.

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Wikipédia nous indique que la statue des Animaux musiciens de Brême réalisée par Gerhard Marcks et érigée en 1951, représente l’âne, le chien, le chat et le coq les uns sur les autres, en hommage au conte éponyme des frères Grimm.

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Trajet de retour vers Paris, avec nettement moins de monde sur la route dans notre sens de circulation.

Voiture hybride au Danemark

Nous avons très souvent voulu charger la voiture sur des bornes de recharge. Le nombre élevé d’éoliennes nous laissait penser que l’électricité était peu chère. Nous n’avons pas très souvent réussi à charger et quand ce fût le cas, le prix était plutôt prohibitif, mais vu le prix du parking dans les centres-villes, cela restait acceptable.

Aucune des cartes valables en France ne fonctionnent au Danemark. Il aurait fallu en commander avant notre départ et l’approvisionner pendant le séjour. Les magasins FOTEX possèdent souvent des bornes du réseau CLEVER. En théorie, il doit être possible de payer par téléphone via des SMS, mais je n’ai pas trouvé de solutions.

Les cartes en ventes sur le site de CLEVER proposent 100kWh pour 600 couronnes danoises, soit environ 80 euros.

Le seul point positif est que la plupart des bornes sont bien de type 2 ; ce qui correspond aux câbles livrés avec mon véhicule.

Lectures

Pour préparer le voyage et se mettre dans l’ambiance, nous avons parcouru les livres suivants :

  • Guide du routard du Danemark et de la Suède, édition 2017/2018
  • Guide vert Michelin Danemark et Suède, édition de 2014
  • Guide de conversation danois Assimil de septembre 2013
  • Cartoville de Copenhague, 13ième édition
  • Guide Copenhague en quelques jours de Lonely planet, 1ère édition d’avril 2011
  • Un grand week-end à Copenhague d’Hachette, mai 2015
  • Le festin de Babette de Karen Blixen, édition Folio de mai 2017
  • La petite sirène et autres contes d’Andersen, édition petits classiques Larousse de décembre 2016

Spectacles depuis la rentrée

En commençant à travailler en plein Paris, j’ai pu largement profiter de l’offre pléthorique et de qualité des spectacles de la capitale.

Le 17 septembre, nous avons assisté à Croque Monsieur au théâtre de la Michodière qui est vraiment à deux pas du bureau, mais c’est un hasard. J’avais réservé depuis très longtemps car je tenais à voir Fanny Ardant dans cette pièce. Nous avons pu la revoir lorsqu’elle est passé récemment à la télévision pour sa dernière représentation.

Le 21 septembre, nous étions au théâtre de la Madeleine pour l’heureux élu qui ne pouvait pas mieux nous préparer à l’élection de Donald Trump.

Le 23 septembre, nous aurions dû aller à la Géode, mais c’est finalement au grand Rex que nous avons assisté à la projection du concert des Rolling Stones à Cuba. Les images du concert ne sont pas aussi fortes que l’idée que cette population n’avait pas pu découvrir officiellement ces chanteurs depuis plus d’un demi siècle.

Semaine chargée, car le 24, nous étions au théâtre de la Porte Saint Martin. Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri étaient à nouveau réunis sur les planches pour l’école des femmes, dans une mise en scène de Catherine Hiegel.

Le 25 septembre, le théâtre des Champs Elysées organisait une soirée pleine de tendresse en compagnie de François Morel et Antoine Sahler en hommage à Raymond Devos.

Le 1er octobre avait lieu le festival international du cirque de Domont avec des numéros toujours impressionnants.

Après une petite pause, le 23 octobre, nous allions au Palace assister à la représentation de la comédie musicale le Rouge et le Noir qui essaye de se faire une place dans le lot des comédies musicales présentées à cette rentrée.

Le 25 octobre, la tournée du Phénix se posait au Zénith de Paris avec Renaud. La voix n’est pas toujours assurée (elle s’affirme au fil du spectacle), mais la présence s’impose.

Le 4 novembre, nous retournions voir Lucia di Lammermoor à l’opéra Bastille, mais avec Pretty Yende dans le rôle titre et découverte en Rosina dans le Barbier de Séville. Je suis partagé en l’interprétation de Patrizia Ciofi que nous avions déjà vu dans la même mise en scène et celle proposée par Pretty Yende.

Le 10 novembre, après avoir réservé des places sur un coup de tête, nous étions au théâtre du Palais Royal pour l’excellente pièce Edmond.

Le 17 novembre, le théâtre des Champs Elysées accueillait Cecilia Bartoli pour une soirée inoubliable.

Enfin, hier soir (le 19 novembre), nous sommes allés jusqu’à Villebon sur Yvette pour un spectacle d’extraits de comédie musicales par la troupe des Zycos.

Pink Martini au Barrière Enghien Jazz Festival

Dans le cadre du 17ème Barrière Enghien Jazz Festival, concert très sympathique de Pink Martini.

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Membres présents, ce soir-là (sauf erreur car il me manque le nom du clarinettiste qui est venu chanter également) :

  • Thomas Lauderdale (piano)
  • Storm Large (chant)
  • Timothy Nishimoto (chant et percussion)
  • Robert Taylor (trombone)
  • Gavin Bondy (trompette)
  • Phil Baker (basse)
  • Dan Faehnle (guitare)
  • Pansy Chang (contrebasse)
  • Nicholas Crosa (violon)
  • Brian Lavern Davis (congas, batterie et percussions)
  • Anthony Jones (batterie et percussions)

Il faut saluer les efforts pour parler français de Thomas Lauderdale et regretter que les personnes parlant farsi et turc ne soient pas venues sur scène pour aider Storm Large !

Le dernier morceau était le très connu et très classique Sympathique du premier album chanté avec (presque) tous les francophones de la salle sur scène.

Il est intéressante de noter la première partie de Matskat dans une très brève séance de “matskathérapie”.

Concert de Johnny Hallyday à l’opéra Garnier

L’association “vaincre le cancer” organisait hier soir un concert exceptionnel de Johnny Hallyday à l’opéra Garnier. Quelle surprise que ce mélange des genres !

Johnny Hallyday est né le 15 juin 1943. Il avait, donc, hier soir, 73 ans et ne les faisait pas.Étant entouré de nombreux musiciens, il a peu joué de sa guitare, mais sa voix est encore très bonne.

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Le titre du dernier album paru et de sa tournée est “rester vivant” ; ce qui est bien en accord avec le thème de la soirée.

Les morceaux chantés étaient de toutes les périodes de la longue carrière de Johnny en incluant le très ancien “idole des jeunes”, sorti en 1963.

Un bootleg est disponible sur https://www.youtube.com/watch?v=nIPkVCT1RT8