Après les deux concerts en octobre dernier, nous avons assisté à un concert plein de mélancolie, hier soir à l’Olympia, en compagnie de Diana Krall et de ses musiciens : Anthony Wilson aux guitares, Karriem Riggins à la batterie et Robert Hurst à la contrebasse.
Grand corps malade et ses amis au Trianon
Le concert d’hier soir était magique ! Grand corps malade l’avait intitulé du nom de son dernier album : il nous restera ça !
Plusieurs artistes présents sur le disque sont venus sur la scène après une première partie par Nicolas ? :
- Ben Mazué
- Jeanne Cherhal
- Richard Bohringer
- Luciole
- le rappeur Lino
- Hubert-Félix Thiéfaine
- Renaud
- le trio féminin LEJ
- Véronique Sanson
En final, des disques de platine (100 000 exemplaires vendus) ont été remis à l’ensemble des contributeurs de l’album. Les remerciements ont été accueillis de beaucoup d’applaudissements, mais malgré cela les chanteurs ne sont pas revenus sur scène.
Soirée de la liberté de la presse de RSF
Reporter Sans Frontière et la Mairie de Paris organisaient hier soir la remise de la médaille de la Ville de Paris à la veille de la journée de la liberté de la presse.
En présence de :
- Christophe Deloire, Secrétaire général de Reporters sans frontières
- Eric Chol, Président de Reporters sans frontières
- Anne Hidalgo, Maire de Paris
- Patrick Klugman, Adjoint à la Maire de Paris chargé des Relations Internationales et de la Francophonie
- Elise Lucet, Journaliste
- Jérôme Fenoglio, directeur du Monde
- Kadri Gürsel, éditorialiste turc
- Paul Moreira, Producteur de Cash Investigation
- Will Fitzgibbon, journaliste de I’ICIJ
- Jean-Michel Ribes, Directeur du théâtre du Rond-Point
Médaille de la Ville de Paris remis à :
- Narges Mohammadi (Iran)
- Antoine Kaburahe (Burundi)
- Lotfullah Najafizada (Afghanistan)
- Can Dündar (Turquie)
Soirée présentée par Ali Baddou
Concert d’Oxmo Puccino trio
Le repas des fauves à Malakoff
Alizé et son groupe de théâtre amateur de l’ENSAE ont présenté hier soir la pièce de Vahé Katcha, le repas des fauves.
Après avoir tenté de l’aider à transporter le canapé, j’ai pu assister à une répétition rapide au cours de laquelle, j’ai pu faire quelques photos en toute liberté.
Le bocal de choucroute a enfin servi à quelque chose !
L’arrivée de Kaubach provoque un changement d’ambiance :
Toute l’équipe a joué la pièce de manière très professionnelle et a mérité les applaudissements nourris.
Phèdres à l’Odéon, théâtre de l’Europe
Le S à la fin de Phèdre est volontaire car la pièce Phèdres est un assemblage des différents personnages. Le puzzle est intrigant, mais réussi.
La mise en scène créative de Krzysztof Warlikowski reprend des textes de Wajdi Mouawad, Sarah Kane et J.M. Coetzee. Le recours à la vidéo est intéressant comme complément de l’action.
Distribution :
- Isabelle Huppert
- Agata Buzek
- Andrzej Chyra
- Alex Descas
- Gaël Kamilindi
- Norah Krief
- Rosalba Torres Guerrero
Voyage à Maurice
Vendredi 17 mars
Pour le voyage aller, nous décollons de l’aéroport Charles de Gaulle. Bien que nous soyons très en avance, notre vol est déjà affiché !
Les 11h40 de vol à l’aller pourraient nous donner le temps de prendre connaissance de l’histoire de cette île qui fût hollandaise, française, puis anglaise jusqu’à son indépendance, le 12 mars 1968. Nous aurions pu également nous intéresser à l’animal fétiche de l’île qu’est le dodo ; animal disparu depuis la fin du XVIIème siècle, du fait de la chasse intensive des européens.
Samedi 18 mars
Après un vol sans trop dormir, nous arrivons à l’aéroport Sir Seewoosagur Ramgoolam près de Mahébourg, dans le sud-est de l’île. Sir Seewoosagur Ramgoolam est le héros de l’indépendance mauricienne.
Après la prise en charge de la voiture de location, j’effectue mes premiers kilomètres à conduire à gauche. Je cherche régulièrement à attraper le levier de vitesse avec ma main droite. De même, je mets très souvent les essuie-glaces au lieu du clignotant ; ce qui signale nettement moins mon intention de changer de direction aux autres conducteurs. L’autoroute qui va de Mahébourg à la Port Louis, la capitale de l’île est une route interrompue régulièrement de ronds-points. Tant qu’il y a des voitures devant moi qui prennent la même direction, tout va bien. Nous allons vers Flic en Flac et, précisément Wolmar, en passant par le centre de l’île.
Comme nous n’avons pas beaucoup dormi, nous allons directement à l’hôtel où notre chambre est prête au bout d’un quart d’heure. En attendant, l’hôtel nous offre un verre de bienvenue. L’accueil est presque trop cordial (si tant est que cela puisse se faire) : le directeur de l’hôtel, le bagagiste et une réceptionniste nous souhaitent la bienvenue. Nous faisons notre premier contact avec la légendaire hospitalité mauricienne qui n’est pas usurpée.
La chambre est très grande : plus de 50 mètres carrés. L’hôtel ayant été rénové récemment, les chambres sont parfaites.
La vue depuis le balcon est superbe : toutes les chambres donnent sur la mer.
Après avoir déposé nos affaires et nous être changés, nous allons manger dans le restaurant Récif bleu de Flic en Flac. Puis, nous allons faire quelques courses dans un centre commercial (bouteilles d’eau). De retour dans la chambre, nous allons piquer une tête dans la piscine avant d’aller manger au bord de cette vue de rêve.
Dimanche 19 mars
Après le petit déjeuner au bord de la piscine, nous empruntons un pédalo. La mer est séparée par un premier groupe de rochers qui semblent posés artificiellement à quelques mètres du bord de la plage, puis par la barrière de corail à une centaine de mètres du rivage.
Nous partons pour Quatre Bornes où se tient un grand marché traditionnel.
Nous allons manger dans le restaurant Hideaway Garden le bien nommé car complètement perdu dans une jardinerie au bout d’une route en terre. Nous découvrons les plats traditionnels de l’île Maurice : curry ou biryani, le bol renversé (du riz) et les lentilles. Dans la cuisine se mélangent toutes les saveurs des différentes populations présentent à Maurice : africains, indiens, européens, etc..
Après le repas, nous allons (difficilement) au Trou aux biches : le GPS s’obstine à nous conduire vers une route qui est devenue à sens unique. Nous sommes dans le quartier des ambassades qui domine la plaine jusqu’à la mer. Trou aux biches est une petite butte qui provient des restes du volcan central de l’île. La végétation a pris possession des lieux et un lac d’eau douce remplit le centre inactif du volcan. De nombreux mauriciens viennent cueillir des goyaves sur les arbres qui entourent la crête du volcan.
Lundi 20 mars
Le lendemain, nous effectuons une promenade en mer pour aller voir des dauphins.
Les bateaux à fond de verre permettent de voir ce qui se passe sous le bateau.
Dans la suite de la journée, nous effectuons une seconde promenade en mer pour aller faire de la plongée avec des palmes, masque et tuba. Sur la côte sud-ouest de l’île, les fonds ne sont pas très beaux ; d’autant que le temps est plutôt maussade pour Maurice.
Nous allons déjeuner à Flic-en-Flac chez le bois noir, puis nous prenons la route pour un itinéraire passant par Grand Bassin.
En février/mars, a lieu à Grand Bassin, un pèlerinage (le Maha Shivaratree) qui rassemble la moitié de la population de l’île et beaucoup de visiteurs étrangers. La route qui mène au temple est immense. Une moitié de la route est réservée pour garer les véhicules et continuer à pied.
Nous voyons de très loin la statue du Gange qui domine la route. Elle est entourée de statues et temples hindous.
Nous poursuivons notre route vers Bois Chérie et son usine de thé. La visite ne s’effectuant que le matin, nous ne pouvons que bénéficier du paysage depuis le restaurant de dégustation.
En cette saison (fin de l’hiver austral), la récolte ne se limite qu’à de très petits entretiens qui fournissent nettement moins de feuilles de thé que le reste de l’année.
Les boîtes des différentes productions sont laissées sur les tables. Une bouilloire d’eau chaude permet de se faire sa propre tasse. Comme le magasin et le restaurant sont proches de la fermeture, une serveuse nous prépare un panier de 2 sachets de chaque variété pour que nous puissions les tester chez nous.
Nous retournons vers l’hôtel en longeant la côte sud, puis ouest de l’île en profitant du coucher de soleil.
Mardi 21 mars
Le lendemain, en allant prendre le petit déjeuner, le temps est au plus beau.
Nous avons fait des festins, chaque matin, de fruits exotiques et, notamment, de fruits de la passion de taille tout à fait intéressante.
Nous prenons la route vers le nord de l’île et, en particulier, Pamplemousse. Plusieurs routes peuvent y conduire, dont celle passant par la capitale, Port Louis. Nous préférons une route intérieure, de peur des embouteillages.
Nous effectuons une visite guidée du SSR botanic garden de Pamplemousse. De nombreux arbres sont plusieurs fois centenaires. Le guide ne cesse de dire qu’il nous présente des espèces qui sont bien plus petites en France métropolitaine que celles qu’il nous présente. Certains arbres possèdent des racines à l’air.
Ce jardin comporte beaucoup d’essences différentes d’arbres et très peu de fleurs, à l’exception de ce bassin de nénuphars.
Nous prenons notre repas au restaurant de l’aventure du sucre qui est dans l’enceinte de l’usine et du musée du sucre.
Mercredi 22 mars
Encore un petit déjeuner devant un paysage extraordinaire ! Peut-on se lasser de ce paysage ?
Nous retournons vers Mahébourg, pas pour l’aéroport, mais pour les plages du sud-est de l’île.
L’eau est transparente ; ce qui ne se voit pas forcément, compte tenu du faible vent qui souffle et crée des vaguelettes.
L’ilot mouchoir rouge est appelé ainsi parce que les habitants de cette île privée faisaient signe de venir les chercher en cas de besoin, en agitant un mouchoir visible de loin.
Nous prenons notre repas au restaurant la colombe de Mahébourg.
De retour vers l’hôtel, nous nous arrêtons, au gré des rencontres, sur la pointe du diable qui témoigne des batailles entre français et anglais à l’époque napoléonienne (seule défaite de la Royal Navy).
Les plages sont très belles. Elles mélangent du sable blanc avec des traces de roches volcaniques. Au loin, l’écume révèle la barrière de corail.
Pendant le dîner, des danseuses de sega viennent faire des démonstrations de danses locales puis après le dîner, offrent un spectacle au bord de la piscine éclairée. Quasiment tous les soirs, nous croisons des geckos qui sortent la nuit. Nous en verrons même un parcourir le mur opposé au lit. Ils sont très utiles pour faire la chasse aux insectes, comme le précise une petite note laissée par l’hôtel dans la chambre.
Jeudi 23 mars
Faute d’avoir pu le visiter, lors de notre premier passage à Bois Chérie, nous partons de bonne heure pour la visite du musée et de l’usine à thé. Il n’y a plus de lignes de chemin de fer en activité sur l’île, mais certaines chaudières de locomotives ont été recyclées.
L’usine, comme le musée, n’est pas climatisé. Bien que très mécanisé, beaucoup d’opérations restent manuelles. La visite se termine par une invitation à rejoindre un pavillon de dégustation situé dans la plantation.
En allant vers des chutes, dans le parc national des gorges de Rivière noire, nous roulons dans une allée bordée de ravenala.
Nous faisons connaissance avec la population locale qui défend son territoire.
Nous sommes dans le centre de l’île, précisément, dans la partie où la forêt n’a pas encore été remplacée par de la culture de canne à sucre. Les températures élevées associées à des précipitations importantes conduisent à une végétation luxuriante.
Nous nous arrêtons pour visiter la rhumerie de Chamarel qui propose également une dégustation (avec modération).
Le domaine des terres de couleur propose une vue sur des cascades.
Si le temps n’était pas si humide, nous aurions pu voir 6 couleurs de terre qui se côtoient.
Dans le parc, de grosses tortues profitent de la pluie.
En retour vers l’hôtel, nous tentons de faire le tour d’un rocher appelé le Morne. Il faut faire demi-tour car notre carte comme le GPS n’indiquent pas que la route s’interrompt. Nous aurons eu, souvent, des problèmes avec les cartes.
Vendredi 24 mars
Nous prenons notre temps avant de partir, puis décidons d’aller déjeuner au domaine Anna qui est essentiellement constitué de petites installations sur pilotis.
Le cadre est paradisiaque, au-dessus du bassin rempli de poissons. Que ce soit les convives ou le personnel du restaurant, beaucoup nourrissent les poissons qui se battent pour attraper ce qui est jeté dans l’eau.
Samedi 25 mars
Nous prenons la route vers le nord de l’île que les guides présentent comme la partie la plus touristique, en particulier avec la ville de Grand baie.
Les plages du nord-ouest sont les plus fréquentées. Heureusement, il reste quelques plages tranquilles.
Des temples affichent des traces de passages et des personnages dignes de mangas.
Malgré l’arrivée de gros nuages, l’eau reste transparente.
Dimanche 26 mars
À Flic en Flac, nous allons déguster un dernier repas typiquement mauricien au restaurant Sunset Garden.
L’affichage municipal est censé être en anglais, mais la dernière annonce de ramassage des encombrants témoigne de l’importance du créole.
Nous avons beau être le weekend de Pâques, il n’y a pas grand monde dans cette partie de la plage de Flic en Flac.
Après une dernière photo de la plage de l’hôtel, nous finissons par reprendre la route vers l’aéroport.
Bilan global :
Plages paradisiaques
Soleil, chaleur tropicale
Piscine et mer à eau chaude
Singes, tortues, gecko
Thé, café, rhum
Manquent : Éléphants, train touristique, varans, chocolat
Vivement les prochaines vacances à Maurice !
Je vous écoute au théâtre Tristan Bernard
Super soirée que celle d’avant hier au théâtre Tristan Bernard avec la pièce Je vous écoute de Bénabar et Hector Cabello Reyes dans une mise en scène d’Isabelle Nanty.
Distribution :
- Bénabar
- Pascal Demolon
- Zoé Félix
- Isabelle Habiague
- David Zéboulon
Le Barbier de Séville à nouveau à Bastille
Un an et demi après l’avoir découvert dans la nouvelle mise en scène de Damiano Michieletto, nous sommes retournés voir le Barbier de Séville à Bastille hier soir.
La direction musicale est désormais de Giacomo Sagripanti et les décors exceptionnels sont toujours de Paolo Fantin. Les lumières de Fabio Barrettin me convainquent moins ; des reflets gênants viennent gâcher le plaisir du spectacle.
La distribution a changé du tout au tout :
- Il Conte d’Almaviva : Lawrence Brownlee
- Bartolo : Nicola Alaimo
- Rosina : Pretty Yende
- Figaro : Alessio Arduini
- Basilio : Ildar Abdrazakov
- Fiorello : Pietro Di Bianco
- Berta : Anaïs Constans
- Un Ufficiale : Laurent Laberdesque
L’ambiance doit beaucoup aux influences de Pedro Almodovar. L’excitation de Lawrence Brownlee pendant les applaudissements faisait plaisir à voir.
Ne me touchez pas à la MC2 de Grenoble
Très bon spectacle hier soir à la maison de la culture de Grenoble (MC2) que la pièce Ne me touchez pas, texte et mise en scène d’Anne Théron, librement inspiré des Liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos.
Distribution :
- Marie-Laure Crochant : Merteuil
- Julie Moulier : La Voix
- Laurent Sauvage : Valmont
http://www.compagnieproductionsmerlin.fr/spectacles/ne-me-touchez-pas/
Le fond de l’air effraie de Sophia ARAM
Très bonne soirée en compagnie de Sophia ARAM au palais des glaces, hier soir !
Le spectacle est majoritairement articulé autour des textes déjà lus lors des billets de Sophia ARAM sur France Inter, le matin, mais, probablement, avec moins d’auto-censure. Je pense, en particulier, à la chanson sur Marine :
J’aurais aussi aimé, outre Zemmour, un petit commentaire sur le droit au blasphème par rapport au pseudo humour d’un Dieudonné.
C’est jusqu’au 2 janvier 2016 à Paris, mais en tournée, ensuite. Les dates sont sur http://sophia-aram.com/